Cette année 2020 marque le centenaire de la naissance de Boris Vian.
Nombreux sont les évènements qui lui rendent hommage mettant en avant tous les aspects de sa vie.
Né le 10 mars 1920 à Ville-d’Avray et mort le 23 juin 1959 à Paris, Boris Vian est un écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de Jazz et directeur artistique.
Un parcours artistiquement riche !!
Vers l’âge de douze ans, et à la suite d’une angine infectieuse, Boris Vian souffre de rhumatismes articulaires aigus qui provoque une insuffisance aortique.
Vivant à partir de ce moment dans un cocon familiale, que regrettera en partie Boris Vian, l’ayant maintenu dans l’ignorance des faits du monde extérieur.
Fervent militant de la musique Jazz, qu’il a d’ailleurs commencé à pratiquer dès 1937.
En mai 1941, Boris et son frère Alain rédige l’acte fondateur de Cercle Legateux, qui devient très vite une entreprise familiale à but non lucratif dont la présidente d’honneur est Madame Claude Querer, et le président, Alain.
Un autre cercle dont Boris fait partie, auquel participe toute sa famille est Le Cercle Monprince, dont le but est de parodier le langage administratif et le journalisme.
C’est à son épouse Michelle et à sa famille qu’il doit ses écrits où l’on joue sur les mots; cadavre exquis, jeux d’esprits ou d’écriture, contrepèteries et calembours.
C’est en 1945 qu’il signe son premier contrat d’auteur aux éditions Gallimard avec « Vercoquin et Plancton ».
En 1946, son travail lui permet de rédiger son premier vrai roman : « L’Écume des jours », mais Boris est tenaillé par la maladie, et son univers ne cesse de se rétrécir.
Un livre pour lequel il espère recevoir le prix de la Pléiade, prix qu’il n’obtiendra pas.
L’immense déception qui s’en suit provoque la colère de Boris dont on trouve des traces dans « L’Automne à Pékin ».
Il a publié plusieurs roman sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, permis lesquels « J’irais cracher sur vos tombes », livre scandaleux qui lui a d’ailleurs valut un procès.
Pseudonyme qui lui permet de s’essayer au roman noir et d’explorer ce genre littéraire, il écrira quatre polars teinté d’humour noir.
En plus d’être un auteur de talent, il est également l’auteur de plusieurs peintures, dessins et croquis.
Malgré tout, ses oeuvres littéraires n’étaient que peu considérées de son vivant.
Bien que saluée dès les années 1960 par la jeunesse, surtout « L’Écume des jours », qui lui permet de passé à la postérité.
Pessimiste dans l’âme, Boris Vian adorait l’absurdité, la fête et le jeu.
Il meurt en 1959 à l’âge de 39 ans à la suite d’un accident cardiaque survenu lors de la projection de l’adaptation cinématographique de son livre « J’irais cracher sur vos tombes ».
Il existe une bande dessinée « Piscine Molitor », album de 72 pages publié chez Dupuis, signée par Christian Cailleaux et Hervé Bourhis qui évoque les derniers instants de la vie de Boris Vian à partir du matin du 23 juin 1959.
« Ce qui m’intéresse, ce n’est pas le bonheur de tous les hommes, c’est celui de chacun » (L’Écume des jours, 1947).
Vous pouvez retrouver les romans de Boris Vian sur notre site www.livrensemble.be