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La censure russe continue… 

Quelques jours avant noël, une liste de 53 ouvrages ” a retiré des étagères” a été transmises aux bibliothèques moscovites par l’administration russe…

Un manifestant porte une pancarte représentant le président russe Vladimir Poutine avec l’étiquette “Stop à l’homophobie”, pour dénoncer la campagne anti-gay lancée dans la province russe de Tchétchénie, lors d’une manifestation organisée sur la place de la République à Paris, France, le 20 avril 2017

Les directeurs et directrices des bibliothèques de Moscou ont reçu une liste de 53 bouquins « à retirer des étagères », d’après une chaine Telegram gérée par le journaliste Sergey Lebedenko et ce en vertu de la dernière loi homophobe portée par le gouvernement de Vladimir Poutine. 

Des ouvrages signés Haruki Murakami, Jean Genet, Stephen Fry, Sarah Waters, ou encore le roman « La vague » de Todd Strasser.
Edouard Limonov, polémiste aux opinions tranchées, décédé en 2020, favorable à une annexion de l’Ukraine, figure également dans cette liste d’ouvrage.

« Je me demande ce que Limonov dirait à propos de sa présence dans cette liste », s’interroge justement le gérant de la chaine Telegram à l’origine du message.

Depuis juin 2013, le gouvernement de Vladimir Poutine appliquait des lois, au prétexte de protéger les mineurs, qui criminalisaient les évocations de l’homosexualité, la bisexualité et tous les comportements ou organisations familiales qui dérogeaient à un cadre hétérosexuel présenté comme une situation « normale ». 
En novembre dernier, le Parlement russe adoptait de nouvelles mesures qui renforçaient ces lois homophobes de 2013; des amendes plus élevées en cas de « propagande des relations sexuelles non traditionnelles » ou de la prison pour les ressortissants étrangers.

Les disparitions de « La vague » et d’autres titres s’inscrivent dans un mouvement général de censure lié à une lutte contre les « idées occidentales » engagées par Vladimir Poutine depuis son invasion de l’Ukraine.
Les autorités veulent interdire la vente aux mineurs des livres écrits par des « agents de l’étranger », une étiquette dont sont affublés des opposants, des activistes ou encore des artistes.

Si certains éditeurs craignent que ses restrictions alimentent « l’autocensure » », d’autres pensent qu’au contraire les restrictions pourraient donner de la visibilité aux livres visés en réveillant la pratique du « Samizdat », la circulation clandestine de livres bannis sous l’URSS.

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