“Un album sensible et élégant” Olivier Delcroix
Depuis l’âge de douze ans, Boris Vian souffrait d’insuffisance aortique.
Il considérait que nager était bon pour son coeur.
D’une imagination débordante, touche-à-tout de génie, dont la maladie le renvoyait vers la solitude, cet homme a marqué les années 50 de son empreinte indélébile. Romancier sensible (“L’Écume des jours”) ou scandaleux (“J’irais cracher sur vos tombes“), il incarne le tout Saint-Germain-Des-Prés d’après guerre.
Le matin du 23 juin 1959, au bord de la Piscine Molitor, Boris Vian ne se doute pas qu’il ne lui reste que quelques heures à vivre.
Plongeant dans son passé, ses doutes, ses passions, ses amours,….
C’est entouré de personnages secondaires tels que Jacques Prévert, Raymond Queneau, Jean-Paul Sartre, Juliette Gréco, Simone de Beauvoir, …., que nous découvrons dans cet élégant album dessiné par Christian Cailleaux, trente-neuf années d’une vie fascinante.
Décédé le soir du 23 juin 1959 en pleine projection de “J’irai cracher sur vos tombes”.
Il n’avait pas quarante ans. Il l’avait dit.
Parue chez Dupuis, cette bande dessinée de Hervé Bourhis raconte les derniers instants de l’auteur et musicien.
Un roman graphique d’une grande sensibilité où percent mélancolie et admiration.
Un album intimiste où l’on découvre un Boris artiste torturé, fuyant Paris et l’occupation, en détresse constante, en proie à ses démons.
Cette biographie a été rééditée en 2020 à l’occasion du centenaire de Boris Vian, publiée en édition limitée de 1500 tirages, elle contient 88 pages, dont 16 pages font parties d’un dossier inédit!
