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A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie

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Dans ce premier tome d’une trilogie autobiographique consacrée au sida, Hervé Guibert raconte son existence depuis qu’il a été contaminé par le virus, les progrès insidieux de la maladie, le cruel espoir et la déception causés par les promesses d’un ami, Bill, de lui sauver la vie. Paradoxalement, le vrai ami, dans ce récit, n’est pas Bill (celui auquel le titre fait référence) mais Muzil, un philosophe réputé et plus âgé, également homosexuel, qui meurt du sida, préfigurant la mort à venir du narrateur. Bill promet à Guibert qu’il va lui permettre de bénéficier d’un miraculeux traitement venu des États-Unis. De même que je n’avais avoué à personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d’une main, que j’étais condamné, je n’avouai à personne, sauf à ces quelques amis, que j’allais m’en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable Le remède miracle n’existe pas et Guibert est abandonné par Bill… Au-delà d’un témoignage poignant et dramatique sur le sida, l’amitié et la mort, ce roman frappe par la force et la beauté de son écriture, dans une évidente violence contenue. –Céline Darner “J’ai eu le sida pendant trois mois. Plus exactement, j’ai cru pendant trois mois que j’étais condamné par cette maladie mortelle qu’on appelle le sida. Or je ne me faisais pas d’idées, j’étais réellement atteint, le test qui s’était avéré positif en témoignait, ainsi que des analyses qui avaient démontré que mon sang amorçait un processus de faillite. Mais, au bout de trois mois, un hasard extraordinaire me fit croire, et me donna quasiment l’assurance que je pourrais échapper à cette maladie que tout le monde donnait encore pour incurable. De même que je n’avais avoué à personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d’une main, que j’étais condamné, je n’avouai à personne, sauf à ces quelques amis, que j’allais m’en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable.” “J’ai senti venir la mort dans le miroir, dans mon regard dans le miroir, bien avant qu’elle y ait vraiment pris position.” Dans la littérature dite de “faits de société”, il y a un “avant” et un “après” Guibert. Dans ce récit à la première personne, l’écrivain consigne ses réactions morales et physiques à l’annonce de sa séropositivité. Des trahisons des uns à l’amitié inébranlable des autres, des rencontres sexuelles aux hésitations du corps médical, des espoirs trop tôt démentis à la conscience brutale de la mort, il livre le récit de ses souffrances, de ses révoltes et de ses réflexions. Le style de Guibert est sec, brutal, direct, sans faux-semblants ni atermoiements. Un témoignage emblématique et sans concession sur les réalités de la maladie et son inexorable processus de détérioration.

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782070718900

ISNB 10 : 2070718905

Nombre de pages : 280

Éditeur : Gallimard

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 326 gr

Largeur : 14 cm

Longueur : 20.5 cm

Épaisseur : 1.8 cm

Auteur : Hervé Guibert

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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