Comment jouer (et gagner) au poker

Devenez un pro du Texas Hold’em, la variante la plus jouée du poker ! Grâce à des explications claires et aux nombreuses illustrations, familiarisez-vous avec les règles et les stratégies gagnantes. En vous référant aux tableaux des probabilités, ne vous lancez plus au hasard : vous saurez enfin quand passer votre tour, et quand relancer – et gagner le pot ! ♦ Les règles de base du Texas Hold’em ♦ Des explications claires avec de nombreuses illustrations pour avancer pas à pas ♦ Comment jouer «en ligne» ♦ Comment jouer sur table ♦ Les tactiques et les stratégies gagnantes ♦ Des tableaux de probabilités (à apprendre par coeur !) ♦ Les trucs infaillibles de trois anciens champions du monde INCLUS : UN GLOSSAIRE DÉTAILLÉ POUR MAÎTRISER LES TERMES TECHNIQUES ET PARLER COMME UN VRAI PRO ! Simon Young est journaliste. Il a commencé à jouer au poker l’année dernière… Six mois plus tard, il jouait à un niveau européen. À présent, il vous dévoile ses secrets – et ceux des meilleurs joueurs internationaux. Extrait du livre : Commençons par une question fondamentale : comment sont distribuées les mains du Texas Hold’em ? Admettons que neuf joueurs soient installés autour d’une table (il faut deux joueurs au moins et il est un peu dommage d’aller au-delà de dix). Chaque joueur reçoit deux cartes personnelles qu’il est autorisé à voir. Jusqu’à cinq «cartes communes» (visibles à tous) sont ajoutées et le joueur possédant la meilleure main de poker, composée de cinq des sept cartes (toute combinaison entre les deux cartes privatives et les cinq cartes communes) gagne le pot. Même si les cartes sont distribuées automatiquement sur Internet, pour chaque main, l’un des joueurs est le «donneur» officiel. Il reçoit le bouton de donneur, un disque circulaire, pour bien montrer que c’est lui le donneur et, après chaque coup, le bouton se déplace d’une place, dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour garantir qu’il y a dans tous les cas un pot pour lequel jouer, deux joueurs sont obligés d’y placer des mises au début de chaque partie – on donne le nom de «blinds» à ces mises. Pour commencer, la personne placée immédiatement à gauche du donneur dépose un petit blind et la personne suivante, à gauche, dépose un grand blind, double du petit blind (dans l’exemple de la page opposée, les blinds sont de 25 et de 50). Une fois les blinds déposés, chaque joueur reçoit deux cartes, appelées «cartes privatives» ou «pocket cartes». L’action commence avec le joueur à la gauche du grand blind ; c’est lui qui doit prendre une décision en premier. Sur Internet, chaque joueur dispose d’un certain délai pour prendre sa décision, normalement environ quinze secondes, mais chaque joueur dispose aussi d’une réserve de temps de soixante secondes complémentaires, qu’il peut utiliser à tout moment au cours du jeu, s’il le juge nécessaire. Pour rester dans le coup, il faut qu’il suive du montant du grand blind – 150 jetons dans le cas présent – parce que les joueurs qui ont placé les blinds sont réputés avoir déjà fait leur jeu, même s’ils ne souhaitaient pas le faire ! S’il est satisfait de ses deux cartes, il peut miser au-dessus du grand blind, sinon il peut aussi jeter sa main (en d’autres termes, décider d’abandonner le tour sans rien miser du tout). L’action se poursuit autour de la table dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à ce que chaque joueur qui a décidé de participer au tour ait misé le même nombre de jetons. Au cas où un joueur relancerait (et, comme son nom l’indique, dans la variante sans limite vous pouvez relancer le pot du montant que vous voulez) les autres devront au moins s’aligner.