Donner des limites sans traumatiser

Donner des limites sans traumatiser ° Comment dire non à un enfant ? ° Comment réagir face à un caprice ? ° Comment lui fixer des limites ? ° Que faire pour éviter les crises dans les lieux publics ? ° La fessée est-elle efficace ? Avec Donner des limites sans traumatiser, trouvez les réponses justes et les bonnes attitudes pour bien élever votre enfant, sans l’empêcher de «se trouver», de s’épanouir. De la petite enfance à l’adolescence, en tenant compte de l’âge et des besoins spécifiques de votre enfant, tous les bons trucs à utiliser pour le récompenser, le punir parfois, l’aider à devenir un adulte responsable et heureux. Le livre de chevet de tous les parents d’aujourd’hui. Tania Zagury est brésilienne et mère de deux enfants. Philosophe de formation, elle a publié de nombreux ouvrages sur l’éducation. Donner des limites sans traumatiser est un best-seller dans le monde entier. Extrait du livre : Limites : oui ou non ? Autrefois, la question ne se posait même pas. L’enfant était par définition ignorant, c’était donc à lui d’apprendre. Et à nous, adultes, de lui enseigner. S’il se comportait mal, s’il était par exemple incorrect avec sa grand-mère, battait l’un de ses camarades ou refusait de faire ses devoirs, les parents réagissaient sans hésiter. Ils sévissaient, punissaient, parfois même frappaient ! Avec les changements survenus au cours du XXe siècle, tant dans le domaine des relations humaines que dans celui de l’éducation, les adultes ont peu à peu appris à respecter les enfants. Contre toute attente, ils ont compris que les enfants étaient, tout comme eux, doués de volonté, qu’ils avaient des goûts spécifiques, des aptitudes bien à eux, et même parfois des états d’âme. Il est incontestable que la situation des enfants s’est considérablement améliorée, et dans le même temps celle des adultes. La relation parents-enfants est devenue plus authentique, moins autoritaire. Le pouvoir absolu des parents sur les enfants a fait place à une relation plus démocratique. Et la bonne entente a fini par régner… pour le bonheur de tous… Mais, à y regarder de plus près, tout s’est-il déroulé aussi harmonieusement ? Pas autant qu’on pourrait le croire. Et pour quelles raisons ? Les nouvelles théories éducatives se révèlent-elles finalement fausses ? En partie oui, en partie non. En réalité, bon nombre de parents ont rencontré, et rencontrent encore, de sérieuses difficultés quant à la mise en pratique de cette éducation moderne, effectivement plus complexe. Comment donc savoir quel est le bon moment pour dire oui et le bon moment pour dire non ? À la lumière des nouvelles théories, beaucoup de parents se demandent même s’il y a une place pour le «non». De nos jours, refuser quelque chose à un enfant semble être un péché ou un crime, tout au moins un acte autoritaire et donc, rétrograde. Nombreux sont ceux qui, avant de devenir parents, nourrissent de belles idées et se disent, sûrs d’eux-mêmes : «Je ne suivrai jamais l’exemple de mes parents. Je ferai tout autrement…» Mais face à la tâche, que deviennent leurs belles intentions ? Très vite, ils se heurtent à une réalité tout à fait différente de ce qu’ils avaient pu imaginer. Et leur quotidien devient toujours plus difficile. N’est-ce pas en se référant à l’image d’une relation parents-enfants idéale qu’une maman, pleine de bonne volonté, fait remarquer à son cher petit qu’il ne doit pas rayer le CD avec lequel il joue… Mais voilà que malgré ses explications rationnelles et ses multiples câlins, ce n’est pas un CD qui a été abîmé mais plusieurs ! Pourtant, n’a-t-elle pas été très fine psychologue, n’a-t-elle pas tout fait pour éviter cela ? Alors que s’est-il passé ? Comprendre, expliquer, consoler, sourire, réexpliquer, cajoler, tout faire selon les consignes des nouveaux schémas éducatifs pour en arriver à penser que le petit est réticent à toute communication… Au bout du compte, n’est-ce pas la collection entière de CD qui a atterri à la poubelle ? Comment cela est-il arrivé ? Et maintenant que faire ?