Le manoir des horreurs (livre-cd)

LA DEDICACE DE L’AUTEUR : Tout droit sorti de mes plus terribles cauchemars d’enfance, le “Manoir des Horreurs”, lacéré d’éclairs sous des nuages de chauves-souris, se visite ainsi qu’une galerie de tableaux ; portraits inquiétants, humoristiques, ou grinçants comme la porte d’entrée qui mène aux couloirs sombres et truffés de dangers. En effet, conçu selon un véritable parcours proche du scénario de fiction-ciné, l’ouvrage vous propose de monter à bord du train-fantôme de l’imaginaire, et l’on se laisse conduire à travers les murs sanglants de cette sinistre demeure. Là, spectre, sorcières, squelettes, vampire, loup-garou et autres momies vous guettent, tapis dans l’ombre, du grenier à la cave, du jardin à la crypte, des vignes au grand salon. Mais “Le Manoir des Horreurs” reste avant tout une invitation à la poésie et à la “grande musique”. Car les poèmes, dits par un merveilleux comédien, sont illustrés par des oeuvres diablement ensorcelantes, de compositeurs tels que Landowski, Dukas, Strass ou encore Bartok et Stravinski. Et l’on passe volontiers, selon les personnages, de la chair de poule au sourire, ou de la mélancolie à la terreur. Par les illustrations, l’ouvrage s’adresse à un public plus jeune, mais la dérision et le second degré qui caractérisent certains textes (ici, la sorcière s’apparente à Maïté, la messe des morts est un rap et les antiques lutins, des nains de jardin), peuvent également toucher de plus “grands enfants”. Et parce que la peur – comme le rire – reste le propre de l’homme (voir les éternels carnavals, fêtes foraines et autres Halloween), “Le Manoir des Horreurs” reste un mélange d’épouvante et de farces-et-attrapes. (Yann Walcker) Des poèmes drôles, grinçants, terrifiants. Des musiques à donner la chair de poule, à trembler, à rire… Des illustrations splendides, surprenantes et inquiétantes. Et la voix d’un grand comédien. Pour tous ceux qui n’ont pas froid aux yeux !