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L’obsession anti-américaine. Son fonctionnement, ses causes, ses inconséquences

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Sacré Jean-François Revel ! À 78 ans, le journaliste n’a rien perdu de sa verve ni de son habileté intellectuelle. Pour preuve : ce brillant plaidoyer pro-États-Unis, opportunément publié tout juste un an après les attentats du 11 septembre, et qui s’attache à explorer les multiples facettes des critiques, quolibets et sarcasmes qui se concentrent sur le pays de l’oncle Sam. Quelles sont les racines de l’anti-américanisme ? Est-il objectivement fondé ? Ou bien s’appuie-t-il sur des a priori idéologiques, sources de fantasmes et de désinformation ? Trente ans après Ni Marx ni Jésus, dans lequel l’académicien traitait déjà de la question, force est de constater que ce sentiment s’est accru, statut d’unique superpuissance économique, militaire et culturelle oblige… Selon lui, deux traits essentiels le caractérisent, “la sélection des preuves et la contradiction interne du réquisitoire”. Exemples à l’appui, Jean-François Revel débusque les incohérences et les lieux communs qui courent sur les États-Unis : une société qui serait violente, inculte, matérialiste, puritaine, raciste et anti-démocratique. Et l’auteur de toucher juste très souvent. Dommage qu’il le fasse non sans une certaine mauvaise foi. Car enfin, affirmer que “la fonction principale de l’anti-américanisme […] est de noircir le libéralisme dans son incarnation suprême” ne relève-t-il pas du postulat idéologique ? Et pourquoi donc se concentrer sur l’anti-américanisme français, sans se soucier de ses spécificités, de ses différences avec ses avatars européens, asiatiques, africains ou sud-américains, si ce n’est pour fustiger le socialisme comme idéologie rampante dans la société française ? Apparaît ainsi en filigrane une critique implacable de la société française, racornie, envieuse et aigrie à l’égard de l’Amérique – seul point faible d’un ouvrage par ailleurs riche en informations, délectable par la verve dont il fait preuve, et stimulant pour l’esprit. –Yves Fraillont L’Amérique a toujours été considérée, par tous les pays du monde et plus spécialement par les pays européens, à la fois avec envie et mépris. Elle l’est davantage encore depuis qu’elle est devenue, au XXe siècle, une grande puissance, et surtout depuis qu’elle est, à la suite de l’effondrement des empires communistes, la seule superpuissance planétaire. Qu’est-ce qui, dans cet antiaméricanisme général, est fondé sur une connaissance des réalités, sur une analyse des faits, et qu’est-ce qui s’explique par les survivances d’idéologies fossiles, par un ressentiment irrationnel, générateur d’informations fausses et de phobies, imputables aux échecs des pays mêmes qui critiquent sans cesse les États-Unis en leur attribuant des défauts souvent imaginaires ? Jean-François Revel avait déjà traité cette question dans Ni Marx ni Jésus, livre paru en 1970 avec un grand succès international. Mais depuis lors la situation a bien entendu évolué, du fait de l’émergence des États-Unis comme unique ” hyperpuissance “, à la fois économique, stratégique et, jusqu’à un certain point, culturelle. L’animosité à l’égard de l’Amérique a décuplé. On l’attaque à la fois comme modèle de société et comme force prépondérante dans les relations internationales. Cette diabolisation a même poussé certains courants islamistes jusqu’à l’hyperterrorisme religieux qui a surgi en 2001. Mais bien d’autres pays, sans aller jusqu’à ces extrêmes, partagent les sentiments qui les inspirent. Il y a donc lieu d’actualiser la question de l’antiaméricanisme et de réexaminer ce phénomène politico-culturel à la lumière des transformations survenues depuis une trentaine d’années. C’est ce que fait Jean-François Revel dans L’Obsession anti-américaine. Comment l’Amérique est-elle vue par les autres et comment est-elle en elle-même ? Mesurer et expliquer l’écart entre la vision et la réalité, tel est l’objet de ce livre. Jean-François Revel s’attaque à cette obsession avec une pugnacité et une intelligence rares. Il en démonte un à un les rouages avec autant de clarté que de précision … L’énigme de l’antiaméricanisme réside en effet, selon Revel, dans une volonté de demeurer désinformé. Les données les plus exactes sur les Etats-Unis sont largement accessibles. Mais ces faits réels sont systématiquement écartés par le désir irrationnel de croire l’Amérique responsable de tout ce qui ne va pas. Revel ne juge pourtant pas l’Amérique sans défauts. Il ne cesse de souligner qu’elle doit être critiquée sur bien des points. A condition qu’il s’agisse de ses vraies faiblesses, mises en regard de ses réussites. L’antiaméricanisme diffère d’une critique argumentée par sa malveillance fondamentale et mécanique, insensible aux démentis de la réalité comme à ses propres incohérences … Etant donné le climat d’ensemble de l’époque, ce livre courageux et lucide a toutes les chances d’être copieusement détesté par des gens très divers. Il est clair que Jean-François Revel ne s’en soucie pas, préférant la vérité et la cohérence aux aveuglements de tous bords. N’est-ce pas ce qu’on appelle l’honneur des intellectuels ? Used Book in Good Condition

Disponibilité : 2 en stock

ISBN 13 : 9782259194495

ISNB 10 : 2259194494

Nombre de pages : 299

Éditeur : Plon

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 405 gr

Largeur : 14.1 cm

Longueur : 22.5 cm

Épaisseur : 2.49 cm

Auteur : Jean-François Revel

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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