Menace En Haute Mer

Après des années de service actif où, plus d’une fois, lui et ses hommes ont vu la mort de près, le commandant Kelly McKee retrouve la terre ferme pour une mission vraiment exceptionnelle : une semaine de repos, avec sa compagne, dans une maison perdue dans les montagnes du Wyoming.

Au même moment, l’amiral Pacino se voit confronté à une situation tout aussi inédite : accompagner l’état-major de l’US Navy au grand complet dans une croisière au large des Caraïbes.

Mais lorsqu’une mystérieuse organisation, la Da Vinci Consulting, offre deux millions de dollars pour faire sortir de prison l’amiral Alexi Novskoyy, concepteur de l’Oméga, le sous-marin le plus performant que la Russie ait connu, il y a fort à parier que les vacances des deux héros de la Navy risquent d’être écourtées…

Le commandant Kelly McKee, meilleur officier sous-marinier des États-Unis, aurait sans doute préféré faire l’impasse sur cette année 2018. À peine a-t-il débuté ses vacances qu’un commando d’élite des Seals l’enlève pour lui faire gagner sans ménagement son sous-marin nucléaire, déjà en mer. À bord, il découvre sa terrible mission : détruire la flotte ukrainienne de la Mer Noire. En clair : entrer en guerre. Rien de moins. Et ce n’est que la première péripétie en eau profonde de cette fameuse année. Car en Russie, un autre sous-marinier exceptionnel, l’amiral Alexi Novskoyy, est sorti de la prison où il croupit pour crime de guerre grâce à “Rafael”, le président d’une mystérieuse société privée, Da Vinci Consulting. Sa mission à lui : couler le paquebot de croisière où l’amiral Pacino, autre héros américain, a réuni l’état-major de la Navy pour un séminaire de vacances… L’affrontement en eaux profondes est inévitable.

Un des navires de guerre rencontrés dans ce livre s’appelle le Tom Clancy… Le clin-d’œil est révélateur : on est en plein techno-thriller sous-marin, genre où Michael Dimercurio apporte tout le poids de son expérience. Dans la vraie vie, l’auteur a en effet servi comme officier à bord de l’U.S.S. Hammerhead. Il ne faut donc pas s’étonner des multiples références technologiques, évocations des détails de la vie à bord de ces monstres nucléaires et autres reconstitutions des procédures d’alerte, d’engagement, de mise à feu des torpilles, etc. Nul besoin cependant d’avoir un passé de sous-marinier pour apprécier le suspense de cette intrigue rondement menée et spectaculaire, même si les événements internationaux intervenant dans cette politique-fiction ne paraissent pas toujours très crédibles. Ce titre est le sixième techno-thriller sous-marin de Michael Dimercurio traduit en français, après, entre autres, Opération Seawolf, Coulez le Barracuda !, Le Sous-Marin de l’apocalypse. –Bruno Ménard