Plein de vie

Voici la première biographie complète de John Fante, une des grandes figures de la littérature américaine du XXème siècle.

Né en 1909 dans le Colorado, Fante connut d’abord les rigueurs d’une éducation catholique traditionnelle dans un collège jésuite avant de partir vers l’Ouest pour devenir écrivain.

Après avoir exercé toutes sortes de petits boulots, il finit par s’installer à Los Angeles. Il écrivit là – évoquant ce monde qu’il connaissait bien : un univers de pauvreté, de haine et d’amour fou.

A sa mort, en 1983, il était presque oublié. Heureusement des lecteurs comme Charles Bukowski aux Etats-Unis et Philippe Garnier en France le placèrent au premier rang des écrivains de son époque. Grâce à leurs efforts, John Fante retrouva la place qui lui revient dans la littérature américaine : celle d’un auteur de premier plan.

La biographie de Stephen Cooper éclaire l’œuvre de Fante à la lumière de son existence, comme si ses livres n’étaient que le remake d’un destin de bout en bout romanesque. Du Colorado natal à la Californie, de fado aux cheveux roux au vieillard cloué sur sa chaise roulante, des studios de Hollywood aux tables branlantes au bord desquelles il s’arrachait les tripes, voici donc la trajectoire si singulière de ce fils de Rital qui, au prix d’une interminable galère, sut devenir l’un des ténors des lettres américaines.