Assassin

Brisé de chagrin, dérouté par la mort soudaine de son épouse Véronique Pirotton dans la chambre qu’il occupait avec elle dans un hôtel d’Ostende, le député Bernard Wesphael est inculpé de meurtre avec préméditation. C’était le 31 octobre 2013 à 23 h 05. “Assassin” ! Le mot le paralyse. Pour justifier l’emprisonnement, le Parquet invoque à tort le “flagrant délit” . Puis des médias immolent socialement l’inculpé, au mépris de la présomption d’innocence. Quant à elle, l’enquête policière révèle à Bernard Wesphael la double vie secrète de son épouse. Les ennuis s’accumulent : erreurs scientifiques, expertises oubliées, traductions grotesques, détention préventive abusive. C’est l’histoire d’un homme pris au piège qui a tout perdu : liberté, travail, maison, famille, épouse, réputation. C’est surtout l’histoire d’un homme qui a voulu dépasser son cas personnel pour ouvrir un débat de fond sur les dysfonctionnements du système judiciaire et de l’Etat de droit.