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Bienvenue au club

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En 1984, dans Another Country, Rupert Everett jouait le rôle d’un agent britannique passé à l’Est. Le film de Marek Kaniewska brossait en même temps un tableau sans concession de l’éducation reçue dans une public school anglaise des années 60. À la fin de cette même décennie, et jusqu’aux années 80, les Monthy Python allaient bouleverser le paysage du cinéma et de la télévision outre-Manche, de sketches insolents en saynètes turbulentes, de non-sens en ironie cinglante élevée contre la personnalité de Margaret Thatcher, le conservatisme et l’esprit réactionnaire des politiques anglais. C’est dans cette veine que s’inscrit ce nouveau roman de Jonathan Coe, entre Another Country et les Monty Python. Car Bienvenue au club est d’abord le récit d’une Angleterre sous le régime des Conservateurs, une Angleterre folle de musique rock, en quête de liberté, d’école buissonnière et d’affranchissements en tout genre, partagée entre les grèves et les attentats de l’Ira. Un vaste tableau des années 70 articulé autour de trois adolescents de Birmingham, triste ville de cadres, ouvriers et délégués syndicaux. Dans la lignée de William Boyd, de Nick Hornby et de David Lodge, Jonathan Coe réussit là une chronique contemporaine savoureuse, plus ou moins autobiographique, de chevelus en minettes, d’écrivains débutants en musiciens en herbe, d’illusions en désillusions, multipliant les sources et les ingrédients, de journaux intimes en confessions. Sans négliger la drôlerie. –Céline Darner « Essaie d’imaginer les Yardbirds s’accouplant avec Ligeti dans les ruines fumantes de Berlin divisé. » Dans les années soixante-dix, à Birmingham, un groupe d’adolescents fait l’expérience des nouveaux courants musicaux en vogue, de la révolte et de la sexualité. De la lecture de Sounds aux envies de jouer les guitar heroes, de la terreur des filles aux premières prises de responsabilités, Benjamin, Doug, Claire, Steve, Cicely, Philip et les autres font leur apprentissage de l’existence. Sur fond de grèves d’usines, de conflits syndicaux, de lutte de classes, de montée du thatchérisme, d’intensification de la répression policière et de retour en force de l’extrême droite, Jonathan Coe tisse une savoureuse histoire d’amitiés, d’amour, d’expériences heureuses, de rires incontrôlables, de prédictions folles, mais également de déconvenues, de drames, de pleurs et de grincements de dents. Ni pensum historique, ni retour en arrière nostalgique, Bienvenue au club s’attache à rendre compte des réalités mouvantes de la société britannique de la seconde moitié du vingtième siècle. Riche d’adolescents hauts en couleurs et de folles embardées, cette fresque hantée par l’histoire politique complexe de nos voisins d’outre-Manche est un bonheur de lecture inégalé. Plus que jamais, Jonathan Coe s’impose comme le porte-étendard de la relève littéraire anglaise. Ceux qui succomberont à cette vertigineuse chronique prendront plaisir à attendre son second opus pour connaître la toute fin du récit. Imaginez ! L’Angleterre des années soixante-dix, si pittoresque, si lointaine, avec ses syndicats propères et sa mode baba cool. Une image bon enfant que viennent lézarder de sourdes menaces : tensions sociales, montée de l’extrême droite, et une guerre en Irlande du Nord qui ne veut pas dire son nom.Mais dans ces années où le pays va basculer de l’État-providence au thatchérisme et de la musique planante au punk, Benjamin, Philip, Doug et leurs amis ont bien d’autres choses en tête : s’intégrer aux cliques et aux clubs d’un lycée archaïque, oser parler aux filles, s’affirmer comme artistes en herbe, s’échapper de Birmingham l’endormie pour des aventures londoniennes… Trop innocents pour saisir les enjeux et les intrigues qui préoccupent leurs parents. Jusqu’à ce que le monde les rattrape.Dans ce roman foisonnant, qui comportera une suite, Jonathan Coe renoue avec la veine de Testament à l’anglaise, usant de tous les styles, entremêlant en virtuose récits et personnages, tirant d’une main experte tous les fils du destin, pour nous offrir à la fois une chronique adolescente tendre et drôle, un roman d’apprentissage nostalgique, et le tableau ample, grave et lucide d’un pays en pleine mutation. Un pavé de plus dans la société anglaise avec, en prime, une gracieuse bouffée de chaleur humaine … L’action débute en 1973. Elle couvre environ six années, les gouvernements Heath et Wilson. Nous sommes dans le King’s William College, à Birmingham. Quatre garçons, Ben, Sean, Doug et Philip, découvrent la politique, les secrets de famille, les jeunes filles, la jalousie, mais aussi la confiance, la foi, les affaires des uns et des autres… et surtout la musique rock. Ils réagissent tous au changement de société puisque la grève dure des usines British Leyland secoue la ville et scinde les élèves. Chez l’un, son père est ouvrier, tandis que chez l’autre, c’est un cadre… Avec virtuosité, Coe va employer son talent à démontrer que le collège reflète, en microcosme, ce qui se passe dans le reste de la société anglaise. Il montre avec une grande dextérité les fractures entre les générations, entre les sexes, entre les races, sans que jamais il ne quitte sa délicatesse.

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782070762156

ISNB 10 : 2070762157

Nombre de pages : 259

Éditeur : Gallimard

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 535 gr

Largeur : 14 cm

Longueur : 20.5 cm

Épaisseur : 3.51 cm

Auteur : Jonathan Coe

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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