Celeste Ma Planete

Dans un futur peut-être pas si lointain, dans une ville faite de gratte-ciels et de centres commerciaux, la pollution est telle qu’elle mine même les hauteurs les mieux architecturées. Dans ce monde du repli sur soi qui rime avec chacun chez soi, il faudra une histoire d’amour pour qu’un jeune garçon comprenne que la terre à besoin que l’on change nos comportements pour qu’elle puisse supporter longtemps l’humanité. Une histoire d’amour étrange, paradoxale, où la belle Céleste, contrairement à son nom, porte sur elle Gaïa plus que tout autre auparavant, au point de devenir l’emblème d’une prise de conscience générale. L’auteur de « Tobie Lolness » signe un texte baigné de cette poésie douce dont il a le secret, ou la prise de conscience de nos actes sur notre environnement n’est pas une morale mais une nécessité dont l’amour, en ce qu’il rapproche de l’autre et fait envisager un futur partagé, serait la meilleure définition. Une parabole ciselée, simple dans l’histoire qu’elle déploie, et belle dans le questionnement qu’elle suggère. Elle est apparue un matin dans l’ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l’école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : “Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas.” J’avais peur de tomber amoureux. A l’heure du déjeuner, elle est partie et n’a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve. Quand une histoire d’amour se fait combat écologique… Une réflexion sur l’environnement et l’avenir de la planète, où l’on retrouve toute la poésie de Timothée de Fombelle.