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« Fermez bien vos portes. J’arrive sans bruit, avec des mains gantées de noir. Je ne viens que pour quelques instants, mais tous les soirs sans relâche et dans toutes les maisons sans exception. Je ne suis pas de l’espèce brutale. Ni de l’espèce vorace et stupide. Le matin, quand vous vous réveillerez, comptez votre argent, vos bijoux, rien ne manquera. Rien qu’un jour de votre vie. » Une femme explique posément au médecin qu’elle vient d’appeler que son mari s’est enfoncé une hache dans le crâne en tombant de son lit. Dans un parc, un vieillard affirme qu’il est l’auteur de la sculpture de chien qu’il enserre et qu’il a été lui-même pétrifié en l’embrassant. Un jeune homme prostitue sa sœur, dont il est amoureux, le jour où elle devient femme. Devant les canalisations de la ville qui emportent les morts, la mauvaise conscience, les erreurs, les abandons, les trahisons, les crimes et les meurtres, un homme regarde sa vie s’en aller tout en conversant avec un enfant et un puma. Un autre attend avec avidité les erreurs téléphoniques dont il est l’objet. Un autre encore se souvient qu’au cours de ses années d’études, il était révolté par la torture inutile des êtres faibles et sans défense que l’on appelait les professeurs, et à qui ses condisciples dérobaient crânes et nerfs. Dans la dernière nouvelle, l’auteur se souvient de l’enterrement de son père, qui ne s’est jamais promené avec elle « la main dans la main ». Avec ces nouvelles tout aussi déconcertantes qu’émouvantes, Agota Kristof propose un saisissant florilège de son talent littéraire. Un homme est changé en statue au moment où il embrasse son chien pour la dernière fois. Une femme explique au docteur qu’elle ne comprend pas comment son mari a pu se fendre le crâne sur une hache en tombant de son lit. Un enfant, accompagné d’un puma ” splendide, beige et doré “, marche au bord d’un canal où il croisera son père pour un rendez-vous décisif. Ce père qui, dans la toute dernière histoire, la plus autobiographique certainement, ” ne s’est jamais promené main dans la main avec sa fille ” et termine ses jours ” dans une horrible ville industrielle, qu’il n’avait jamais aimée “. Vingt-cinq textes baignant dans une atmosphère étrange et émouvante, qui ont été composés au fil des années, dès le début de l’exil d’Agota Kristof hors de Hongrie, en 1956. Peut-être la part la plus secrète de son ouvre.

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782020787642

ISNB 10 : 2020787644

Nombre de pages : 120

Éditeur : Seuil

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 135 gr

Largeur : 14 cm

Longueur : 20.5 cm

Épaisseur : 0.99 cm

Auteur : Agota Kristof

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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