Chroniques De San Francisco Tome 7 – Michael Tolliver Est Vivant

Michael Tolliver est vivant. Ses amis se sont perdus dans l’excès ou sont morts du SIDA. Lui a survécu à tout. Il a rencontré Ben, l’amour de sa vie. Mais sa famille se refuse toujours à accepter son homosexualité. Lorsque la mère de Michael tombe malade, c’est pourtant lui qu’elle appelle à ses côtés en Floride. À San Francisco, sa mère spirituelle, Anna Madrigal, réclame sa présence. Il est alors confronté à un dilemme : doit-il rester auprès d’Anna ou accompagner dans ses derniers instants cette mère qui l’a tant rejeté ? Les six premiers volumes décrivaient le San Francisco mythique des années 70 et 80, terrain de toutes les expériences amoureuses et sexuelles. Vingt ans après, l’insouciance s’est envolée, le SIDA est passé par là. Avec ce mélange de drôlerie, de légèreté et de gravité qui est sa marque, Maupin clôt cette extraordinaire aventure littéraire dans ce septième et dernier épisode des Chroniques de San Francisco. ” Depuis le début des années 70, Armistead Maupin décoche ses banderilles à l’Amérique bien-pensante. ” André Clavel, L’Express ” Maupin est un serial born conteur. ” Didier Jacob, Le Nouvel Observateur ” Le lecteur, immédiatement accroché, ne résiste guère à la saveur de cette dévorante histoire. ” Michel Abescat, Télérama ” On se laisse totalement emporté ! ” Sean James Rose, Libération www.armisteadmaupin.com Traduit de l’anglais (États-Unis) par Michèle Albaret-Maatsch. « Ici, dans notre cher gaytto, tu ne peux pas faire trois pas sans tomber sur la silhouette étonnamment familière de quelqu’un que tu pensais mort et enterré depuis belle lurette. Ayant perdu la trace du quelqu’un en question en des jours plus sombres,tu as pratiquement rédigé son oraison funèbre et dispersé ses cendres en mer quand voilà qu’il déboule au rayon des articles ménagers de chez Cala Foods et te raconte que ça fait dix ans qu’il fait pousser des roses à Petaluma. Vu que je suis souvent confronté à ces drôles de petites résurrections de supermarché, je me suis dit que ça pouvait facilement arriver à quelqu’un d’autre. » Cette fois, c’est à Michael Toliver d’affirmer qu’il est bien vivant. Séropositif depuis vingt ans, il vit avec Ben. Ce dernier est trop jeune pour être monogame, Michael est trop vieux pour le devenir : l’entente est parfaite. Il n’y a que du côté de sa famille, qui n’a jamais accepté son homosexualité, que rien ne va. Mais le jour où sa mère tombe gravement malade, c’est le fils indigne qu’elle appelle à son chevet. Au même moment, sa mère spirituelle, Anna, le réclame. Michael va devoir faire un choix. Avec Michael Tolliver est vivant, Armistead Maupin signe le septième et dernier épisode des Chroniques de San Francisco. Un roman toujours aussi drôle, qui porte peut-être en lui plus de gravité que les précédents opus : si la ville mythique n’a pas changé, vingt ans ont passé et l’insouciance des années soixante-dix et quatre-vingts s’est envolée. Né en 1944, Armistead Maupin a passé sa jeunesse dans le sud des Etats-Unis. Outre les Chroniques, il a publié deux romans : Maybe the Moon (Passage du Marais, 1999) et Une voix dans la nuit (Éditions de l’Olivier, 2001).