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Contre Sainte-Beuve

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Dans Pour la critique, Sainte-Beuve expose sa vision d’une critique protéiforme qui se doit de faire comprendre l’oeuvre de manière intime et de faire office d’intermédiaire entre l’élite intellectuelle et l’ensemble des lecteurs. Lorsqu’il se prononce Contre Sainte-Beuve, ce sont à la fois ces ambitions déclarées et la manière de Sainte-Beuve que Proust met au pilori. Pour lui, ce ton qui se veut détaché est en réalité une vertu mondaine qui s’apparente au morceau de bravoure recherché. Quant à faire de la critique une activité mimétique au point d’en arriver au pastiche, adopter le style de l’auteur au point d’en oublier le sien, cela équivaut à n’en avoir aucun. Au-delà d’une querelle de méthode qui transgresserait les frontières temporelles, cet ouvrage offre une manière de comprendre la beauté non pas intellectuelle et catégorisante, mais sensorielle et spirituelle. La beauté s’impose comme une vérité, elle se manifeste par une impression. Ce plaidoyer illustré pour une libération de la sensation, dans la création comme dans la critique littéraire, se présente donc tout naturellement comme un entrelacement d’analyses et d’impressions qui laisse libre cours à la mémoire. –Sana Tang-Léopold Wauters À la fin de l’automne 1908, Proust rentre de Cabourg épuisé. Depuis longtemps, il a renoncé à son oeuvre. Profitant d’un répit que lui laisse sa maladie, il commence un article pour Le Figaro : “Contre Sainte-Beuve”. Six mois plus tard, l’article est devenu un essai de trois cents pages. Conversant librement avec sa mère, l’auteur entrelace, autour d’une réflexion sur Sainte-Beuve les souvenirs personnels, les portraits d’amis, les impressions de lecture. Voici le château de Guermantes : voici M. de Quercy et Mme de Cardaillac, grands lecteurs de Balzac, mais qui ressemblent à s’y méprendre à Charlus et à Gilberte. Sans le savoir, Proust venait de libérer son génie. Proust ne voulait pas qu’on mît des idées dans un roman. Toutes les analyses qu’il a écartées d’À la recherche du temps perdu, on les trouvera ici. Elles confirment que Proust, le plus grand romancier de son siècle, pourrait en être aussi le plus grand critique.

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782070324286

ISNB 10 : 2070324281

Nombre de pages : 307

Éditeur : Gallimard

État du livre : bon état

Reliure : poche

Poids : 165 gr

Largeur : 11.2 cm

Longueur : 18.01 cm

Épaisseur : 1.3 cm

Auteur : Marcel Proust

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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