D.N.A, tome 5 – Accomplissement

D.N.A. sont les initiales anglaises de Acide DésoxyriboNucléique, le fameux A.D.N. qui constitue toute matière organique vivante. La modification de l’A.D.N. est à l’origine des maladies génétiques qui, aujourd’hui, peuvent parfois être soignées par la thérapie génique. C’est en partant de ce fait scientifique que Katsura imagine D.N.A.². Il imagine qu’une de ses héroïnes, Karine Aoï , revient soixante-trois ans en arrière dans le temps pour modifier l’A.D.N. d’un jeune garçon de 16 ans, Junta Momonari, dont les talents de Don Juan semblent constituer, dans les années suivantes, une des causes majeures de la surpopulation mondiale ! Ceci est étrange, car le jeune homme semble tellement timide qu’il est saisi de malaise au moindre émoi amoureux. Multipliant les gaffes, plutôt que d’arranger les choses, elle va considérablement compliquer la situation. On retrouve ici le Katsura de Vidéo Girl Aï, un des maîtres nippons de l’aventure sentimentale. Avec fantaisie et légèreté et un talent confirmé pour le dessin sexy, Katsura perd le lecteur dans un écheveau sentimental compliqué à souhait dont on oublie très vite l’argument scientifique qui le justifie. Le dessin est gracieux et le scénario habile. Créé entre 1993 et 1995, à la suite de Vidéo Girl Aï, lui aussi paru chez Tonkam, et empruntant un peu au registre de Dragon Ball Z, D.N.A.² a également eu les honneurs de l’O.A.V. (vidéo d’animation originale) dont il a été tiré trois épisodes. –Didier Pasamonik