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Eau lourde et autres nouvelles

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La réputation d’enfant terrible de la littérature anglaise de Martin Amis ne peut que se trouver confirmée par la publication de ce recueil de nouvelles. D’abord parce qu’il s’agit de textes pour la plupart récents où l’auteur pousse parfois la fantaisie jusqu’à l’adoption d’une écriture expérimentale un peu déroutante comme dans “Ce qui m’est arrivé pendant mes vacances” ; un enfant y évoque dans un langage bien à lui sa première approche de la mort :”Mhais pidêtre zerait-il mieux de dire: phad’bhanig ! Je ne zouvre bhas de légions zérégrales-ni même d’hémorroïtes. Et je peux égrire mieux k’sa quand j’veux. Maus j’veux bas.” Mais surtout, l’auteur applique son regard satirique à un domaine prometteur : l’évolution des rapports entre les sexes dans une société contemporaine ou légèrement futuriste. Ainsi, dans “L’envers du placard”, on assiste dans le New York d’après-demain à l’éclosion timide d’un mouvement de libération hétérosexuelle à contre-courant d’un univers où l’homosexualité est la norme. Dans “Combien de fois”, c’est un comptable qui, par déformation professionnelle, entreprend de mettre en courbes ses performances sexuelles et découvre, sur le tard, le vertige frénétique de la masturbation. L’eau lourde de Martin Amis est pétillante comme du champagne sans se départir pour autant d’un humour typiquement britannique. –Gérard Meudal Ces nouvelles risquent de choquer : Martin Amis explore d’un regard sans complaisance les nouveaux rapports des sexes, des classes et des races dans un monde anglo-saxon un peu futuriste où nous n’aurons aucune peine à retrouver notre présent. Dans “Combien de fois”, un homme tombe amoureux de lui-même et découvre le vertige onirique que peut procurer la masturbation, tandis que “La coïncidence des arts” exploite la fascination pour les rapports sexuels sans paroles dans un contexte new-yorkais. C’est encore, dans “L’envers du placard”, un New York du futur qui sert de toile de fond à un monde où le “gay” est la norme et l'”hétéro” l’exception. Si “La mort de Denton” a été publié en 1975, l’essentiel de ces nouvelles provient d’une période récente, comme le signale l’écriture très expérimentale de “Ce qui m’est arrivé pendant mes vacances”. Dans tous ces textes, Amis fait preuve d’une veine satirique tout en conservant la précision d’une écriture ludique, vive, décapante – comme gravée au scalpel dans la peau. La poésie connaît une telle popularité que ses auteurs deviennent des stars richissimes adulées de tous. Un homme tombe amoureux de lui-même et explore les limites extrêmes de l’onanisme. À New York, l’homosexualité devient la norme, et les hétéros sont considérés comme des marginaux. Cette dizaine de nouvelles décapantes offre une vision on ne peut plus cynique du monde anglo-saxon à venir. Fruit d’une réelle recherche littéraire, un recueil drôle et sans pitié, qui malmène son lecteur et pousse à outrance les tendances des rapports entre classes, races et sexes. Martin Amis n’a jamais aussi bien mérité sa réputation d'”enfant terrible des lettres anglaises”.

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782070753871

ISNB 10 : 2070753875

Nombre de pages : 314

Éditeur : Gallimard

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 335 gr

Largeur : 14.1 cm

Longueur : 20.5 cm

Épaisseur : 2.01 cm

Auteur : Martin Amis

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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