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Électrons libres

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Extrait : «- Et les initiales DCD ? Vous connaissez une organisation qui porte ce sigle ?» Je secoue la tête. Daniels se penche vers l’avocat le plus maigre et reprend ses messes basses. Après quoi, il prend la boîte et la tend vers moi en me montrant le dessous. Sur le fond, au même marqueur violet que sur l’enveloppe, il est écrit : REEVER Jack, DCD. – Papa.» Je dis. Et je m’évanouis. Cooper James est programmeur-encodeur dans un complexe militaire britannique où la plupart des employés sont américains ; comme tout le monde, il ignore la finalité de sa fonction. Convoqué après une fausse alerte à l’anthrax par son chef de section, Cooper se voit remettre une boîte métallique dans laquelle se trouvent… les cendres de son père. Mis à pied, Cooper décide de partir sur les traces de ce père inconnu qui a abandonné sa femme et son tout jeune fils. L’aventure lui fera quitter l’Angleterre pour les USA marchant dans les pas de ce sculpteur farfelu qui a fréquenté diverses communautés pour le moins étranges. James Flint nous entraîne une nouvelle fois dans une quête passionnante à la découverte d’univers insoupçonnés, de microcosmes surprenants issus d’une réalité qui appartient bel et bien à notre monde. Une enquête qui réunit avec bonheur l’humour et la précision du propos, avec une verve digne d’Habitus, son premier roman. Le personnage de Jack Reever est inspiré de la vie de l’artiste James L. Acord : ses photos émaillent le récit, lui confèrent une authenticité époustouflante et font d’Electrons libres un objet d’art multidisciplinaire d’une qualité rare. Car, malgré les apparences de la plus grande crédibilité, dans Électrons libres, tout est faux : Atomville n’a jamais existé. Étrange synthèse du Cryptonomicon, du Monde selon Garp et du Pendule de Foucault, Électrons libres est un vif hommage à la mémoire de ceux qui ne se contentent pas de croire et préfèrent chercher à savoir et à faire savoir, quitte à y perdre leur temps, leur liberté et leur vie. Né en 1968, James Flint grandit dans la campagne anglaise habitant un univers parallèle de comics, science-fiction, ordinateurs et littérature russe du XIXe siècle. Diplômé de philosophie de l’université d’Oxford, il a été journaliste en Angleterre et en Inde, musicien de jazz à New York et partage désormais son temps entre Londres et Buenos Aires. Collaborateur des magazines Wired et Mute, son premier roman, Habitus (Au diable vauvert, 2002) a été encensé par la critique. Il a depuis publié en France le recueil de nouvelles Douce Apocalypse. Début du livre : Je suis dehors sous la pluie du comté de York, courbé en deux pour essayer de rester au sec sous la cloche rose et translucide du parapluie dernier cri de Liz. Courbé, parce que Liz tient le parapluie par le manche et que Liz est nettement plus petite que moi. Elle devrait me le confier. Étant plus grand et plus costaud qu’elle, j’ai un bon argument pour étayer le fait que c’est moi le mieux adapté au rôle de porte-parapluie. Mais Liz dit que l’objectif primordial n’est pas l’efficacité globale du système. Liz dit que l’objectif primordial est le maintien des cheveux de Liz en l’état, à savoir parfaitement secs. Si je ne comprends pas la raison de cet objectif primordial, m’explique Liz, c’est parce que je ne me sers pas de laque à cheveux, et que par conséquent je ne peux pas comprendre que l’application d’une couche d’humidité aux cheveux laqués entraînerait le passage desdits cheveux de leur état de raideur présent à celui de frisottis aussi inopinés que mal fichus. Ce qui ne serait pas bien. Mais cela, tenté-je doucement de faire remarquer, ne se produirait pas si on suivait mon plan. En suivant mon plan, nous resterions tous les deux au sec. Et “tous les deux”, ça veut dire Liz, les cheveux de Liz et moi…. Programmeur dans un complexe militaire britannique, Cooper James se voit remettre une boîte métallique : elle contient peut-être les cendres de son père, qui a abandonné sa famille des années plus tôt. Cooper part alors sur les traces du défunt, un artiste bohème… Etonnante synthèse du Cryptonomicon, du Monde selon Garp et du Pendule de Foucault, Electrons libres est un récit aux multiples facettes, bourré d’autodérision, qui pose de vraies questions sur la technologie et le nucléaire. Magistral !

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782253119647

ISNB 10 : 2253119644

Nombre de pages : 573

Éditeur : Le Livre de Poche

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 280 gr

Largeur : 11 cm

Longueur : 17.81 cm

Épaisseur : 2.49 cm

Auteur : James Flint

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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