Eloge du moi
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Albert Albert est un écrivain de génie, vénéré par ses nombreux lecteurs, et très apprécié de lui-même également. Il se vénère tant qu’il s’envoie des lettres d’admiration. Sa femme, sa muse, la belle Clara aux omoplates merveilleuses, aux éternuements délicieux, lui est toute dévouée, bien qu’elle se montre quelque peu ” esclavagiste “. En effet, elle ne tolère pas le moindre repos à son écrivain de mari et n’a de cesse de lui intimer d’écrire. Même pendant le week-end à la campagne dans leur splendide manoir normand, elle le harcèle constamment. Albert est pacifique, très pacifique, mais il y a des limites. Clara, sa femme, ne pourra pas l’empêcher de commettre le crime dont elle ignore qu’elle sera la victime. Car Albert a une obsession : se débarrasser de Clara, d’une manière ou d’une autre. Au fil du roman, bien des questions restent posées. Va-t-il la tuer ? À l’exemple de son ami Gueulidre qui a tué la sienne ce même week-end ? A-t-il rêvé qu’il l’a tuée ? Est-il parti en week-end ? Et enfin, ultime question, la plus grave peut-être du livre : Albert Albert, en parlant sans cesse de lui, a-t-il fait la démonstration que le ” Moi ” est haïssable ? Et si oui, pourquoi nous sommes-nous tant attachés à moi ? Les délires de Daniel Prévost se lisent sans retenue. Un livre aussi drôle qu’époustouflant. Daniel Prévost est un apologiste de l’absurde. Mais, attention, ce sens inné est cultivé chez l’humoriste avec sérieux et profondeur. Éloge du moimet en scène un écrivain qui se trouve d’autant plus content de lui qu’il est mécontent de sa femme. Il faut dire que cette femme le tyrannise au quotidien : elle voudrait qu’il devienne un grand écrivain, LE grand écrivain, un homme riche, célèbre et adulé. Pendant ce temps, le mari se replie sur lui-même. La quête du moi devient chez lui une obsession, une maladie, une perversion. L’écrivain Albert Albert (ça ne s’invente pas !) ira-t-il jusqu’à tuer sa femme pour se découvrir lui-même ? Pas si simple… Les arabesques délirantes de Daniel Prévot et son art consommé de la fugue font décoller son Éloge du moi de la gentille farce bourgeoise vers un suspense métaphysique de haute volée. Les obsédés textuels vont se régaler. –Denis Gombert
Disponibilité : 1 en stock
ISBN 13 : 9782862748986
ISNB 10 : 2862748986
Nombre de pages : 194
Éditeur : Le Cherche-Midi
État du livre : bon état
Reliure : broché
Poids : 340 gr
Largeur : 15.39 cm
Longueur : 24.1 cm
Épaisseur : 1.8 cm
Auteur : Daniel Prévost
L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.
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