Et que justice soit faite

Edward Nathaniel Gradduk, ex-ami du détective privé et ancien de la police de Cleveland Lincoln Perry, est en fuite et se cache d’une police qui cherche à l’arrêter pour meurtre et incendie volontaire. Après s’être frotté aux inspecteurs Padgett et Rabold, Lincoln parvient à rencontrer Ed dans le bistrot de leur ancienne connaissance Scott Draper, mais Ed est plein de souvenirs avinés et ne pense pas très clairement. Et peu après, il est «accidentellement» écrasé lors d’une confrontation violente avec la police. Incapable de passer à autre chose avant d’avoir compris ce qui a bien pu entraîner Ed à sa perte, Perry se lance dans une enquête qui va le conduire des bars ouvriers aux bureaux des puissants de la ville. Le cadavre retrouvé dans la maison incendiée – car il y a bien eu incendie – était celui d’Anita Sentalar, une avocate de 37 ans qui s’occupait de la rénovation d’immeubles abandonnés, ces derniers devant être ensuite attribués à des personnes défavorisées. Ed, qui travaillait pour ce programme, avait alors tenté d’en avertir le Procureur, candidat au poste de maire. En vain. Avec l’aide de son collègue Pritchard, Lincoln Perry découvrira que l’affaire trouble dans laquelle Ed s’était lancé allait bien plus loin qu’une histoire de rancune personnelle. et s’apercevra vite que quelqu’un entend bien que les secrets dont s’est approché Ed restent enterrés. Koryta confirme tout le bien que j’ai pensé de son premier roman, le voisinage avec le grand écrivain Denis Lehane étant encore plus marqué que dans son précédent ouvrage.