Giacomo C, tome 13 : La fuite

Beau garçon, Giacomo C. a de l’esprit, de l’enthousiasme et de la fougue à revendre. Il promène sa séduction, son élégance et sa vista dans la Venise du XVIIIe siècle, maniant avec aisance son épée comme les plus belles femmes, passant de l’une aux autres avec la même facilité. Cette fois, Giacomo va faire une découverte de taille : le voilà doté d’une famille, d’un passé et d’une histoire personnelle dont il ignorait tout. Et tout cela grâce à la Fiammina, superbe créature aussi redoutable l’épée à la main que quand elle tient le cœur des hommes entre ses doigts… Ils se battront en duel, d’ailleurs. Giacomo l’emportera, mais lui laissera la vie sauve. Il en sera récompensé au cours d’une nuit inoubliable. Ce sera la dernière qu’ils partageront. Car ils ont en commun autre chose de bien plus profond : un destin. Ils sont frère et sœur, ni plus ni moins. Et les voilà partis sur les traces de leur famille, à la poursuite de leur mère. En route, Giacomo connaîtra son père. Mais, comme il se doit, ils rencontreront surtout l’aventure et le danger… Avec Giacomo C., le lecteur plonge à corps perdu dans la Venise du XVIIIe. Celle de Casanova, de Canaletto et de don Giovanni. Le trait de Griffo possède une élégance et une douceur qui offrent un contrepoint parfait aux intrigues et aux rebondissements imaginés par le scénariste Dufaux. Depuis sa première publication dans les pages du magazine Vécu, en 1987, Giacomo C. poursuit ses aventures où se mêlent le parfum de l’Histoire, le souffle de l’aventure et le charme de ses nombreuses conquêtes féminines. La Sérénissime constitue un écrin idéal aux pérégrinations du personnage. Ses ruelles aussi tortueuses que les calculs machiavéliques des intrigants, ses décors superbes offrant un cadre rêvé pour les idylles, les soubresauts incessants de son histoire mouvementée sont autant d’éléments qui fournissent la toile de fond parfaite pour une série historique d’excellente facture. Et les deux auteurs sont suffisamment rompus à l’exercice de leur métier pour nous concocter une saga brillamment menée. Scénariste émérite (Rapaces, Murena, Fox…), Jean Dufaux s’est imposé depuis belle lurette comme l’un des raconteurs d’histoires les plus imaginatifs et les plus efficaces. Quant à Griffo (SOS bonheur, Vlad…), son trait élégant servi par des couleurs douces convient à merveille à ce récit historique plein d’action, d’émotions et de sensualité. –Philippe Actère « J’ai donc un père, une mère, une soeur, un passé… Dieu ! La vie me paraissait plus légère avant… » En croisant la route de la Fiammina, Giacomo C. se découvre un passé, une histoire, dont il ignorait l’existence. Il va être le premier à la battre en duel, mais il lui laissera la vie sauve. Plus que cela même, il ira jusqu’à s’unir charnellement avec elle, pour ensuite lui avouer la terrible vérité : elle est sa demi-soeur. Ensemble, ils partiront sur les traces de leur famille, à la recherche de leur mère… Et Giacomo C. aura même l’opportunité de rencontrer son père durant un court instant… Mais c’était sans compter les émissaires des notables vénitiens qui, coûte que coûte, veulent la peau de la jeune actrice… Avec La Fuite, Dufaux et Griffo nous offrent un second Giacomo C. en moins d’un an ! Un véritable régal qui clôt le diptyque entamé avec La Fiammina tout en relevant enfin les origines de notre séducteur favori ! Une grande réussite !