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Hongroise

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Éric est écrivain. Retiré dans un village qui ressemble au “trou du cul du monde”, amateur de longues promenades en solitaire, il fait, au détour d’une marche, la connaissance de Claude, médecin à la retraite. Les deux hommes se lient d’une amitié faite de silences, de confidences, de complicité et de pudeur. C’est suite à la discrète mort de Claude, qu’Éric va prendre la parole et la plume pour raconter l’ami défunt dont le destin a basculé un après-midi du début des années 60, au Cap-Ferret. Jeune médecin issu d’une famille de la bonne bourgeoisie bordelaise, père d’une petite fille, Claude découvre au hasard d’une consultation la pension Esterhazy et ses fantasques locataires. Il y a là Viktor, le père trafiquant de tableaux, et ses filles, Véra et Ibolya, qui font souffler sur leur entourage un air de folie hongroise. Il n’en faudra pas plus pour chambouler sa vie. Envoûté par le charme bohème de Véra, Claude abandonne peu à peu femme, enfant, patients, réputation, pour s’installer à la pension. Voilà tout ce qui fait l’intrigue du dernier roman d’Éric Holder. Rien de bien extraordinaire à première vue et pourtant… Avec un style tout en pureté – pas un mot de trop dans ce texte maîtrisé –, il distille une poésie délicate et captivante qui parvient à nous attacher à ses personnages en exil. On se laisse entraîner en toute confiance et en douceur pour ce voyage intérieur concocté par un écrivain qui semble avoir atteint des sommets pour toucher son lecteur droit au cœur. –Laurence Demurger Le voisin du narrateur, dans un hameau isolé, s’appelait Claude. Il s’est arrêté de vivre en mai. Les deux hommes ont beaucoup parlé ensemble de la mort. Elle a fini par prendre l’un d’eux. Au survivant, l’écrivain, il appartient de dresser une stèle à son ami. La voici. C’est Hongroise. Claude s’était installé à Bordeaux, au début des années 1960. Grand bourgeois, cassé par la guerre d’Algérie, il voulait devenir un bon mari, un bon père. Le hasard le conduisit chez les Ferenczi, des Hongrois en exil, mystérieux et fantasques. Il y retrouvait Viktor, un courtier en tableaux, et ses deux filles, Véra et Ibolya. Le trio habitait l’ancienne pension Esterhazy, connue de toute la ville. Claude leur rendait des visites régulières, d’abord sans savoir pourquoi. Pour oublier la vie de province ? Pour voir et perdre Véra ? La prose sensible d’Éric Holder ne tient ici qu’à un fil, ténu et tenace, celui d’une existence qu’il faut dévider ou renouer. Elle a déjà des vertus classiques, un mélange d’élan et de retenue. Avec Hongroise, Eric Holder signe un texte profondément sensible marqué de l’étrange distance, faite de respect et de gêne, qui unit paradoxalement le narrateur à son personnage. L’économie de mots, qui restaure la parole du disparu, compose un hommage vibrant, mais surtout vivant. Il est difficile de parler de “Hongroise” tant sa force réside dans le charme qui s’en dégage, par essence pas commode à cerner, et dans la bienveillance qui en émane. “Hongroise” est un livre traversé par la grâce, un roman au fond assez mystérieux, mais porté par une écriture limpide.

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782080682871

ISNB 10 : 2080682873

Nombre de pages : 198

Éditeur : Flammarion

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 210 gr

Largeur : 13.49 cm

Longueur : 21.01 cm

Épaisseur : 1.3 cm

Auteur : Eric Holder

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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