Que cherchez vous ?

Filtre

J’ai nom sans bruit

4,15

Un mari aimant, une petite fille adorable, l’amour de la poésie et des mots… Pour la poétesse Marie, la vie aurait pu être sans histoire, la vie aurait pu être heureuse, la vie aurait pu être l’écriture du bonheur. Malheureusement, le sort n’en a pas voulu ainsi. Il y a d’abord ce terrible coup de tonnerre dans le fil de ses jours qui n’arrête plus de retentir au creux de son âme et de son corps : la mort de son mari. Puis ce sera la déchéance sociale, celle d’une femme à la dérive qui se transforme peu à peu en une sans domicile fixe, murée dans son chagrin, enfermée dans sa solitude. La rue. La misère ordinaire. La déliquescence du lien social. L’absence totale de communication avec les autres pour qui vous n’existez pas. Cinq mois d’une telle vie. Et bien sûr la petite Nisa, cinq ans, qui est placée dans une institution spécialisée : époux, fille, poésie, tout a été perdu pour Marie. Dans ces conditions, comment retrouver le cap ? Peut-être en s’installant à la campagne où, même sans le sou, on vit moins mal qu’à Paris et où l’on aura l’espoir de récupérer sa petite fille. Pourtant, le désespoir est tenace et rien n’y fait, rien, c’est bien « l’absence de toute perspective » qui règne en maître. Mais peut-on vivre longtemps dans une temporalité nulle ? Beau roman sur la perte de l’amour et du sens, poignant portrait d’une femme trop exigeante envers elle-même pour accepter les corruptions de la vie ordinaire, le lecteur épris de pureté trouvera dans J’ai nom sans bruit un magnifique refuge littéraire. À bout de ressources, après plusieurs mois passés dans la rue, Marie part vivre à la campagne. Elle laisse à Paris sa fille de cinq ans, Nisa, placée dans une institution. Depuis la mort de son mari, elle vit dans le chagrin et la solitude. Elle était poète, elle n’écrit plus. La poésie ne lui était d’aucun secours. Isolée dans une petite maison, elle ne pense qu’à récupérer sa fille. Elle va vivre une ultime épreuve, la perte des mots. Elle ne sait plus parler, ne peut plus s’exprimer. Son désarroi lui a ôté ce qu’elle avait de plus précieux. L’écriture limpide et élégante d’Isabelle Jarry, son regard aigu et sensible sur les êtres et la nature est un des charmes de ce beau roman qui traite de la perte d’un être aimé et de ce qui donne son sens à la vie. Mais ce livre est aussi la critique d’une société où le lien social s’est délité, où la création est en danger, où le sens se dilue et l’espoir s’amenuise. Marie a dédié sa vie à l’art et refuse la tyrannie de l’argent. C’est une rebelle. Elle choisit l’inconfort et la rigueur plutôt que de se laisser corrompre. Ce personnage lumineux possède une pureté qui nous touche, une sagesse qui a la force de l’universel. ” J’habitais dans la rue, certes, mais je restais la même femme. Je n’étais pas folle, ni mal élevée, j’avais un peu de culture et je savais réfléchir, j’étais capable d’échanger des idées, à plus forte raison des banalités. Mais non, personne ne désirait bavarder avec moi. Etait-ce parce que j’étais sale ? Mal habillée ? De quoi avaient peur ceux qui se détournaient, vaguement offusques ? Ils vivaient dans un monde et j’en étais exclue, cela suffisait à empêcher le moindre dialogue. Ils se réveillaient le matin dans leur lit et prenaient leur café dans la cuisine, je me réveillais tout habillée sur le trottoir et ne buvais plus jamais de café, ils descendaient dans la rue pour aller travailler, je ramassais mes affaires et levais le camp à la recherche d’une autre rue ou m’ennuyer des heures durant. Ils se dépêchaient déjà, plongés dans l’excitation d’une nouvelle journée qui commençait, je traînais les pieds, écrasée dès le matin par l’indigence de ma condition et l’absence de toute perspective. ” La cruelle histoire de Marie, poétesse qui, déchue socialement et séparée de sa fille à la suite de la mort de son époux, en vient à perdre le goût de la poésie et des mots…

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782234057050

ISNB 10 : 2234057051

Nombre de pages : 216

Éditeur : Stock

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 315 gr

Largeur : 21.49 cm

Longueur : 13.49 cm

Épaisseur : 2.01 cm

Auteur : Isabelle Jarry

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

Articles similaires

Les livres présentés sur notre site
ne sont pas en magasin.

Si vous trouvez votre bonheur sur notre site, commandez en ligne et venez chercher en magasin

Parrainer un ami
0
0
Votre panier
Votre panier est videRetourner vers la boutique
Calculez les frais de port
Appliquer le code promo

Inscrivez-vous à notre newsletter

S'inscrire

Notre adresse

108 Rue du Grand Péril
7090 Hennuyères

Horaires

Mardi, mercredi et vendredi
de 13h à 18h
et le samedi de 10h à 18h