Journal d’une infirmière, ma part des autres

“Ras la seringue!” criaient, en 1988 les infirmières en colère, débordées, frustrées, dans les rues de France. A leur tête, entre autres, Nicole Benevise qui, quelques années plus tard, écrit ce journal, défense et illustration de son métier. Pour mieux faire comprendre une profession difficile, souvent mal comprise.
Description au scalpel du quotidien d’une infirmière : le travail de nuit, de jour, si différent ; les soins ; le service de “réa” ; les relations avec les patients, avec le corps médical, souvent houleuses ; les échecs ; les révoltes, le combat pour une “médecine de la personne”, et les moyens de l’appliquer. Plaidoiries et constat, ce “journal d’une infirmière” émeut et informe.

“Le soignant voit des choses terribles, touche des choses horribles et récolte, à l’occasion des souffrances d’autrui, des malheurs personnels”, soulignait Hippocrate. Vingt-cinq siècles après, Nicole Benevise témoigne encore de ce dévouement, corps et âme, au malade et de cette passion inextinguible pour la vie.