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La condition humaine

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Outre l’irréductible échéance liée à la mort, outre les multiples et indicibles souffrances, n’est-il pas donné à tous de choisir son destin ? Certes la vie est tragique mais elle doit avoir un sens. Un sens, peut-être des sens, mais seuls quelques-uns aux vertus salvatrices s’offrent aux hommes pour les affranchir de leur condition. La Révolution, au nom d’une foi en la fraternité, est une arme tournée contre la misère, celle qui enchaîne l’homme parce qu’elle le prive de sa dignité. Vaincre l’humiliation en leur nom propre ou pour les autres par le biais de la Révolution, voici le combat que se sont choisis les héros de La Condition humaine. Pour échapper à l’angoisse de “n’être qu’un homme”, l’amour est un autre de ces moyens, mais seul l’amour véritable et fusionnel qu’éprouvent Kyo et May l’un pour l’autre est susceptible de briser la profonde solitude des êtres. Misérable humanité, humanité héroïque et grandiose, c’est “la condition humaine”… Elle résonnera à jamais comme un écho au fond de soi, tant il est vrai que ce roman est “d’une intelligence admirable et, malgré cela, profondément enfoncé dans la vie, engagé, et pantelant d’une angoisse parfois insoutenable”, comme l’avait écrit Gide. –Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot Si toute condition humaine n’est pas renfermée dans ces pages, du moins est-il certain qu’elle ne cesse pas d’y être en question, et si tragiquement, si profondément que le livre se trouve encore accordé par ses accents aux peines les plus lourdes et aux plus grandes souffrances. C’est un sûr gage de son exceptionnelle valeur. […] La plus grande beauté du livre – et je ne dis rien de l’intensité de certaines descriptions ou de certaines scènes qui appellent l’image de reproduction cinématographique – est dans quelques conversations terriblement lucides au cours desquelles les personnages, haussés au-dessus d’eux-mêmes par l’événement, livrent tout leur secret. C’est là qu’il faut chercher l’esprit de l’ouvre, la définition qu’on peut tirer de notre condition.Nous sommes seuls, d’une solitude que rien ne peut guérir, contre laquelle nous ne cessons pas de lutter. “Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L’angoisse lui tordait l’estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n’était capable en cet instant que d’y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu’une ombre, et d’où sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même – de la chair d’homme.”

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782070360017

ISNB 10 : 2070360016

Nombre de pages : 337

Éditeur : Gallimard

État du livre : bon état

Reliure : poche

Poids : 180 gr

Largeur : 10.69 cm

Longueur : 17.7 cm

Épaisseur : 1.5 cm

Auteur : André Malraux

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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