La Contributivité – Une nouvelle façon d’aborder l’efficacité des cadres et des managers

Le passage de la société industrielle à la société de l’information a profondément modifié le rôle des cadres dans l’entreprise. Les cadres ne doivent plus seulement commander et décider mais également motiver les équipes, créer l’adhésion autour des valeurs de l’entreprise, porter sa stratégie… Ces rôles sont de plus en plus complexes du fait de la détente progressive du lien de subordination. Or, comment évaluer l’apport réel des cadres à leur entreprise ? Cela s’avère très délicat car ils ne sont pas des producteurs au sens usuel du terme : la réflexion, l’innovation, le sens relationnel sont autant de dimensions fondamentales de leur activité qui sont difficiles à mesurer. Cet ouvrage, qui cherche à évaluer l’efficacité des cadres, propose le concept de “contributivité”. À la différence de la productivité, elle recouvre le champ du “quoi”, et non du “comment”, puisque le cadre doit lui-même définir les tâches les plus contributives, en adéquation avec la stratégie de l’entreprise. Et contrairement à la productivité (quantité de résultats/somme des moyens mis en œuvre), elle n’est pratiquement jamais mesurable car le numérateur est rarement une grandeur matérielle. Elle est tout à la fois aptitude, responsabilité et performance. Il s’agit donc pour les deux auteurs, tous deux consultants en management, de proposer un modèle simple, permettant une évaluation du travail des cadres et d’en donner des applications concrètes pour soutenir leur motivation et leur efficacité. –Arnaud Stephanopoli Les auteurs dénombrent trois éléments qui déterminent le niveau de contributivité d’un individu : l’intention contributive, les motivations à travailler mieux et moins, et les compétences contributives. Sommaire : Partie I : Petite introduction à la contributivité Productivité et contributivité Le modèle du cadre contributif Le pacte de contributivité Partie II : Les cinq piliers de la contributivité L’intention contributive Les motivations à travailler mieux et moins Faire faire : La modification momentanée des rôles Faire : L’obligation de productivité Penser : Les passerelles créatives