La dernière fois que j’ai rencontré Dieu

“Autant vous prévenir tout de suite : ceci n’est pas un ouvrage de théologie. Si c’est ce que vous attendez, débarrassez-vous-en sans tarder. J’ai un grand respect pour elle mais, à haute dose, il me semble qu’elle peut tuer la foi. Or, mon sujet, c’est précisément la foi. La foi du charbonnier, celle qui vous donne un sourire stupide du lever au coucher, celle qui vous porte vers les autres, les fleurs, les enfants, les bêtes, celle qui ne s’apprend pas dans les livres. L’existence de Dieu ne se prouve pas, elle ne se prouvera jamais. Elle se sent. Dieu est une chose trop importante pour être confiée aux religions. J’ai écrit ces pages pour vous raconter le roman vrai de mon Dieu tout en partageant avec vous les moments où je l’ai rencontré. J’ai aussi écrit ces pages pour vous convaincre des bienfaits de la réconciliation entre le cosmos et soi, qu’on appelle le panthéisme. Il est temps d’en mettre dans toutes les religions. Il les apaisera, les embellira”. Éditorialiste et animateur de télévision bien connu pour son franc-parler, Franz-Olivier Giesbert est aussi un écrivain. De sa plume sont ainsi nés aussi bien des polars que des romans historiques et des essais politiques. La Dernière Fois que j’ai rencontré Dieu se veut plus personnel : le journaliste y narre son rapport, intime, au sacré et à la religion. Sa foi resplendit de page en page, sans virer au prosélytisme : FOG narre par le menu comment son quotidien s’ancre dans la transcendance, de façon concrète, drôle et sans lyrisme outrancier. Un ouvrage des plus œcuméniques !