La Lune était noire

Contrainte de passer à l’action pour protéger le secret qui la déchire, Cassie Black, en liberté conditionnelle, décide de cambrioler la suite d’un grand flambeur du Casino Cleopatra, à Las Vegas. Caméras de surveillance, gardes armés, coffres-forts blindés, la sécurité est sans faille – et dirigée par un certain Karch, individu sadique et retors. S’attaquer à lui, c’est courir à la mort, mais c’est le risque que doit prendre Cassie si elle veut réussir. Et ce n’est rien en comparaison de ce qui l’attend lorsqu’on comprend que l’enjeu est mille fois plus grand que ce que l’on croyait au début de l’affaire. Car, bien sûr, dans l’énorme partie qui se joue, toutes les cartes sont biaisées. Michael Connelly nous donne ici un thriller noir de première grandeur. Cassie visite un bungalow à vendre. Cependant ce n’est visiblement pas la maison en elle-même qui l’amène. Pourquoi l’ancienne criminelle reconvertie en vendeuse de voitures de luxe s’intéresse-t-elle tant à la famille Shaw ? Quel terrible secret la hante, et la poussera à replonger dans le crime ? Cassie sait qu’elle flirte avec la mort lorsqu’elle accepte de cambrioler la forteresse d’un flambeur de Las Vegas. Mais cet ultime coup qu’elle tentera pour s’en sortir cache des enjeux et des risques insoupçonnés. Avec ce roman peuplé de personnages de chair et de sang, l’auteur des Égouts de Los Angeles se pose en maître du thriller noir.