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La Perfection Du Tir

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Tout est dans la concentration. Tout est dans la patience, le calme, la maîtrise du souffle. Les bons jours, un seul tir parfaitement réussi suffit à lui donner la joie du travail accompli. Alors, le narrateur redescend de ce toit d’immeuble où il s’était embusqué pour tuer – dans cette ville livrée à la guerre civile -, et il rentre chez lui, retrouver sa mère à demi folle. Puis survient Myrna, une jeune fille de quinze ans embauchée pour prendre soin de la mère malade. Myrna dont la naissante féminité devient pour lui un objet de fascination, un rêve d’amour – l’autre chemin vers la perfection ? Mathias Enard décrit avec une saisissante empathie la psyché de son héros, complexe et perturbée. Le réalisme et la paradoxale poésie de sa langue reflètent la cruauté d’un monde abandonné au mal, sans autre bonheur que l’excellence dans l’art d’imposer inexorablement la loi de la force. Né en 1972, Mathias Enard a étudié le persan et l’arabe et fait de nombreux séjours au Moyen-Orient. Il vit à Barcelone. La Perfection du tir (Actes Sud, 2003) a reçu en 2004 le Prix des cinq continents de la francophonie. Chez Actes Sud, Mathias Enard a ensuite publié Remonter l’Orénoque (2005) et Zone (2008). LA DEDICACE DE L’AUTEUR : Je regarde une jeune fille dans la lunette du fusil que la guerre vient de me confier. Elle est belle, elle habite avec moi, depuis peu ; elle est là quand je descends du toit depuis lequel je tire sur les passants ; elle est là quand la folie de ma mère hurle dans la nuit ; elle est là quand je reviens du front. Je l’observe dans la ville endormie. Le tir vous donne la force, la sagesse de résister. Le tir, la précision, le calme et la patience du souffle vous permettent de contrôler un moment le chaos de la guerre autour de vous, de remettre en place les débris, les éclats. D’unir une seconde le tireur et la cible, de rejoindre un instant les ombres lointaines de ces gens qui se promènent, qui sortent de chez eux, qui n’ont fait de mal à personne. Mais la guerre, que voulez-vous, il faut bien que quelqu’un la fasse ; elle s’immisce partout, se loge dans tous les interstices, dans les maisons, les rues ; dans l’amitié, dans les corps, comme ceux qu’on voit pourrir sous le soleil d’août. Alors je n’ai pas eu le choix, j’ai fait ce que j’avais à faire, je suis allé jusqu’au bout – par orgueil, peut-être, par amour, surtout. (Mathias Enard)

Disponibilité : 3 en stock

ISBN 13 : 9782742776917

ISNB 10 : 2742776915

Nombre de pages : 180

Éditeur : Actes Sud

État du livre : bon état

Reliure : poche

Poids : 150 gr

Largeur : 11 cm

Longueur : 17.6 cm

Épaisseur : 1.19 cm

Auteur : Mathias Enard

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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