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L’Amour Humain

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” Menacée, l’existence devient nue et nous frappe par l’extrême simplicité de sa mécanique. Durant les heures d’emprisonnement, je découvris ces rouages frustes : la peur efface notre prétendue complexité psychique, puis la soif et la faim chassent la peur, reste l’ahurissante banalité de la mort mais ce frisson de l’esprit devient vite risible face à l’inconfort des petites servitudes corporelles (comme celle, pour nous deux, d’uriner en présence d’un cadavre), enfin vient le dégoût de soi, de cette petite bulle d’être qui se croyait précieuse, car unique, et qui va crever parmi d’autres bulles. ” Invité dans une métropole africaine à une conférence internationale pour le développement durable en Afrique, le narrateur-écrivain, d’origine russe, se remémore un souvenir vieux de vingt-cinq ans : une nuit de grande peur dans les forêts du Lunda Norte, dans le nord de l’Angola, alors qu’il était enfermé dans une case en pisé, prisonnier des soldats de l’UNITA en compagnie d’un autre Russe et d’un corps inanimé. Retrouvant dans sa mémoire le visage et la voix d’Elias Almeida, il décide d’écrire la vie de celui à qui il avait tenté, le prenant à l’époque pour un cadavre, de voler un stylo : un Angolais engagé pour une cause depuis longtemps perdue, un homme absurdement courageux, aimé des femmes mais gardant un attachement inexplicable pour celle avec qui il vécut une histoire très inaccomplie, une histoire d’amour ratée. Roman d’une grande noirceur, mais surtout passionnante réflexion politique, “L’amour humain” est à ce jour le roman le plus abouti d’Andreï Makine. «Durant toute sa vie, il aurait l’impression de se rappeler chaque minute passée avec elle, chaque angle de rue qu’ils tourneraient, chaque aquarelle des nuages au-dessus de leurs têtes. Et pourtant, dans les moments les plus proches de la mort, donc les plus vrais, c’est cet instant-là qui reviendrait avec la patiente douleur de son amour : la senteur amère de la neige, le silence d’une chute du jour et ces yeux qui l’avaient retenu debout.» Andreï Makine est né à Novgorod. Ecrivain de langue française, il a obtenu le prix Goncourt et le prix Médicis 1995 pour “Le Testament français”. Il a publié au Seuil “La musique d’une vie” (2001) et “La femme qui attendait “(2004).

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782020884266

ISNB 10 : 2020884267

Nombre de pages : 300

Éditeur : Seuil

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 345 gr

Largeur : 14.2 cm

Longueur : 20.6 cm

Épaisseur : 2.49 cm

Auteur : Andreï Makine

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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