Le marchand de Bruges

La saga de Niccolo* : Le marchand de Bruges
En l’an de grâce 1460, à Bruges, vit Claes, jeune bâtard recueilli par les Charetty et apprenti dans la teinturerie familiale. Bien bâti, séduisant, il montre d’étranges talents pour un garçon de sa condition, dont le moindre n’est pas de séduire les filles…
Compagnon de tous les instants du fils de sa patronne, il fait les quatre cents coups dans cette Flandre qui est – avec Venise et Constantinople, récemment conquise par les Turcs – l’un des centres du monde : les affaires, le commerce, la grande banque y connaissent un développement frénétique, et les occasions sont belles pour les jeunes gens ambitieux et à l’esprit délié.
Claes est de ceux-là. Tout en se faisant en chemin des ennemis mortels, il sait échapper à tous les traquenards et se montre capable d’absorber les faits, les moindres indications, les ressorts des affaires et des gens pour en tirer profit.
Après avoir séduit sa protectrice, de beaucoup son aînée, il finira par l’épouser et reprendra l’entreprise par la même occasion. Faisant de tout son miel, il s’élèvera très haut dans la société de son temps, rencontrant les plus puissants personnages, dont le futur Louis XI. Mais où donc s’arrêtera l’ascension de Claes, que les banquiers florentins et les marchands de Venise appellent déjà Niccolo (transcription italienne de son nom) ?
Historienne de formation, Dorothy Dunnett est une Anglaise de cinquante-deux ans. Les quatre volumes de sa Saga de Niccolo lui ont permis de devenir un auteur-culte dans les pays anglo-saxons, au point que son éditeur anglais publie trois fois par an un petit fascicule où Dorothy Dunnett dialogue avec ses lecteurs, abordant tel ou tel détail historique, donnant des précisions sur tel personnage, réel ou imaginaire, mis en scène dans sa vaste fresque. Les critiques sont systématiquement enthousiastes : l’un d’eux – prestigieux – l’a qualifiée de “plus subtile que Dumas… et bien meilleure historienne !”.