Que cherchez vous ?

Filtre

Le Songe de Scipion

4,95

Historien, journaliste, spécialiste en histoire de l’art, Iain Pears s’est révélé au grand public avec Le Cercle de la Croix, roman déjà culte qui l’a propulsé sur le devant de la scène littéraire anglaise. Avec Le Songe de Scipion, il récidive et prouve que son immense talent se situe bien au-delà des recettes et des ficelles romanesques. Une intrigue qui tient le lecteur en haleine en entrecroisant savamment les destins de trois protagonistes – Manlius, un païen philosophe converti au catholicisme au Ve siècle, Olivier, un poète de la Renaissance et Julien, un jeune professeur qui traverse la Seconde Guerre mondiale. Ces trois-là se trouvent intimement liés à un texte, le fameux Songe de Scipion attribué à Cicéron, qui livre, pour qui sait le lire, les clefs du bonheur tant individuel que collectif. Mais il faudra attendre les dernières pages pour connaître la vraie nature de ce texte. Car, auparavant, Iain Pears nous invite à suivre le cheminement, les affres et les doutes de ses héros, prisonniers qu’ils sont des déterminations historiques de leur époque respective. Avec une parfaite maîtrise, Pears déploie son roman sur trois temporalités différentes. Rentrent aussi au fil de la narration, subrepticement, comme dans un chœur d’orchestre, trois femmes juives, une pour chacun des héros (Sophia, Rebecca et Julia), qui soulignent les bégaiements de l’histoire et qui permettront à ces hommes d’éprouver ce qu’est la connaissance par le cœur et le véritable amour. Au fil de la lecture, on sera saisi par l’architecture parfaite de ce roman autant que par ses qualités évidentes de réflexion sur le sens de l’histoire et les crises de l’humanité. Un grand roman dans l’esprit et dans la lignée de ceux d’Umberto Eco, avec un soupçon d’efficacité britannique décontractée et redoutable. –Denis Gombert Un fascinant conte moral autour de trois destins d’hommes, à trois époques cruciales de l’histoire occidentale, et d’un texte ancien qui les relie entre eux. Un roman majeur dont la problématique et l’envergure philosophique le rapprochent de La Peste d’Albert Camus. “Le pouvoir sans la sagesse n’est que tyrannie, la sagesse sans le pouvoir est sans effet.” Le Songe de Scipion se situe en un lieu unique, la Provence, à trois époques cruciales de la civilisation occidentale : l’effondrement de l’Empire roman au Vè siècle, les années de la Grande Peste au XIVè siècle et l’apogée du nazisme au XXè siècle. Manlius Hippomanes est un aristocrate obsédé par la préservation de l’Empire ; Olivier de Noyen, un poète au service d’un puissant cardinal qui complote pour restaurer la papauté à Rome ; Julien Barneuve, un intellectuel tenaillé par le doute et qui finira par rallier le gouvernement de Vichy. Chacun d’eux nourrit une passion pour une femme d’exception dont l’existence se verra menacée. Un manuscrit ancien – oeuvre de Manlius inspirée du fameux Songe de Scipion-, disparu puis ressurgi, partiellement transmis au fil du temps, sera réinterprété par Olivier et redécouvert par Julien. Autour de ce texte antique mais aussi autour de l’amitié et de la force du sentiment amoureux, Iain Pears tisse une brillante trame narrative, entrelaçant intimement le destin de trois hommes. À travers eux se posent les questions qui hantent notre monde en temps de crise profonde, et retrouvent aujourd’hui une cruelle résonnance : Qu’est-ce que la civilisation ? Où réside la vertu quant menace la barbarie ? dans l’engagement, ou dans la neutralité ? Mais la barbarie n’est-elle pas aussi la face hideuse de la civilisation ? Si la fiction enthousiasme pareillement, qu’elle dépeigne les angoisses d’un empire romain aux abois, les affres d’une chrétienté assaillie par la peste noire ou les dilemmes d’un intellectuel empêché par des arguties de sophiste dans la France de Vichy, si les figures jumelles de Sophia, Rebecca et Julia, que les trois héros égarés élisent pour guides, livrent autant d’éclats d’une souveraine séduction, c’est bien l’enjeu éthique qui impose “Le Songe de Scipion” comme un magistral roman d’idées, plus abouti que ceux d’Umberto Eco, “Le Nom de la rose” compris, tant la perspicacité à l’oeuvre ne sacrifie jamais au pittoresque, gardant un cap unique que la vigueur du récit masque jusqu’au dénouement.

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782714436870

ISNB 10 : 2714436870

Nombre de pages : 468

Éditeur : Belfond

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 600 gr

Largeur : 15.39 cm

Longueur : 24 cm

Épaisseur : 3.4 cm

Auteur : Iain Pears

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

Articles similaires

Les livres présentés sur notre site
ne sont pas en magasin.

Si vous trouvez votre bonheur sur notre site, commandez en ligne et venez chercher en magasin

Parrainer un ami
0
0
Votre panier
Votre panier est videRetourner vers la boutique
Calculez les frais de port
Appliquer le code promo

Inscrivez-vous à notre newsletter

S'inscrire

Notre adresse

108 Rue du Grand Péril
7090 Hennuyères

Horaires

Mardi, mercredi et vendredi
de 13h à 18h
et le samedi de 10h à 18h