Les Eaux de Mortelune, tome 1 : L’échiquier du rat

Ailleurs et demain, dans un Paris dévasté par la folie des hommes règne sans partage le Prince de Mortelune. Autour de lui s’agite une cour hybride et dégénérée. Dans cette société mise à feu et à sang. Violhaine et Nicolas pourront-ils survivre face à ces êtres pervertis ? Le Prince de Mortelune ne laisse pas échapper ses proies et lâche nabots ricaneurs, êtres aux physiques monstrueux, ducs et duchesses partouseurs, bouchers vendeurs de chair humaine à la poursuite de deux enfants. Le trait flamboyant de Philippe Adamov, l’imagination fertile de Patrick Cothias font des Eaux de Mortelune, après le Vent des Dieux, un des grands moments de la B.D. Dans un Paris futuriste et dévasté par la folie des hommes, s’agite une cour hybride et dégénérée autour du Prince de Mortelune. L’eau a quasiment disparu de la surface de la Terre et est devenu l’objet de toutes les convoitises et de tous les affrontements. Dans cette société mise à feu et à sang, les personnages errent à la recherche d’un salut inespéré. Le trait brillant d’Adamov et l’imagination fertile de Cothias font de ces deux cycles d’aventure une oeuvre magnifique. Dans un Paris dévasté, rongé par la pourriture et “le fléau”, règne l’immortel et dépravé prince de Mortelune. Entouré de sa cour grotesque, Mortelune doit faire face aux assauts du duc Malik. Perversion, violence, luttes de pouvoir : une sombre vision d’un futur malade des excès du passé, où les hommes ont “fabriqué trop de machines” et se sont “laissé étouffer par des choses dépourvues de tendresse”.