Les larmes de Machiavel

À Florence, à la fin du xve siècle. Depuis la chute de la maison Médicis, les esprits sont prompts à s’échauffer entre les défenseurs du régime républicain en place, et les partisans d’un retour au pouvoir aristocratique. Quand des cadavres atrocement mutilés sont découverts, les dirigeants accusent d’emblée le charismatique évêque Savonarole de conduire la ville à sa perte. Témoin d’un des meurtres, Niccolò Machiavel, jeune secrétaire de chancellerie, va mettre à profit ses parfaites connaissances de l’âme humaine et des rouages politiques pour mener une enquête qui le plonge au cœur d’un complot visant à renverser la République. Mais ne cherche-t-il pas d’abord à servir ses intérêts ? Secondé par quelques amis, il part à la recherche d’un mystérieux moine ; cependant, au fil des événements, c’est son propre passé qui va refaire surface. En ce début d’année 1498, les brumes hivernales pèsent plus que de raison sur le gigantesque dôme de la cathédrale Santa Maria del Flore, plongeant Florence dans l’humidité glaciale. Mais, pour l’heure, les habitants ont d’autres préoccupations : depuis la chute des Médicis, la vindicte populaire gronde, avivée par les sermons du charismatique moine Savonarole, et la découverte de cadavres atrocement mutilés échauffe davantage encore les esprits. Témoin d’un des meurtres, Niccolo Machiavel, jeune secrétaire de chancellerie, met à profit sa connaissance des rouages politiques pour mener son enquête et se trouve bientôt plongé au cœur du plus grand scandale de l’époque. Sous nos yeux se dessine alors une comédie macabre qui pourrait bien réduire en cendres la fragile paix d’une ville où les hommes sont tour à tour pions, fous ou cavaliers.