Mémoires d’un journaliste révolté

En fait il s’agit bien de la façon dont Pierre Guelff a vécu sa vie professionnelle d’enseignant de technologie en Algérie (dans le cadre d’une coopération algéro-belge) et de journaliste. Aussi pour la totalité de l’ouvrage on a une série d’anecdotes distrayantes, généralement porteuses d’un esprit contestataire.
Un des points qui le révolte dans toutes les affaires judiciaires est le poids donné à des experts psychiatre qui parfois ont consacré 30 mn à leur client. Il rappelle ce qu’avait écrit un ancien juge d’instruction dans un ouvrage “Plaidoyer pour le mensonge”, à savoir :
« La psychiatrie, comme la psychologie et la psychanalyse, a autant de fondement scientifique que l’horoscope chinois. Or, aujourd’hui, la justice feint l’inverse » (page 149 du livre de Pierre Guelf).
Sans jamais nous livrer de scoops, l’auteur revient sur les principales affaires qui depuis un demi-siècle ont montré le dysfonctionnement des principales administrations belges, nous dit sa présence dans certaines affaires françaises comme celle liée au match OM-Valenciennes ou celle en phase avec Darie Boutboul une célèbre femme jockey (dont le mari est assassiné). Il a rencontré quasiment des gens de toutes les catégories sociales qui font l’actualité, y compris le dalaï-lama. Parfois on a l’impression de trouver un pétard mouillé (sic) comme cette reprise de l’idée que Claude François n’est pas mort dans les circonstances officielles en précisant que sa voiture avait reçu des coups de feu, qu’il avait des dettes de jeu, qu’il allait être mis en faillite (page 190). L’importance de son engagement franc-maçon revient comme un refrain.