Meurtre chez Colette

LA DEDICACE DE L’AUTEUR : Dans “Meurtre chez Colette”, le commissaire Foucheroux et son assistante Leila Djemani poursuivent leurs aventures, après avoir rôdé du côté de chez Proust et résolu l’affaire Yourcenar. Dépêches à Saint-Sauveur-en-Puysaye pour enquêter sur ce qui leur est présenté comme un double suicide – celui d’un notaire et d’une employée de mairie – ils arrivent au beau milieu d’un colloque “Naissance de Claudine”, qui regroupe les représentants de diverses coteries, prêts à tout pour avoir “le dernier mot”. Le passé de chacun va resurgir de manière inattendue dans la bibliothèque et dans le jardin du Musée Colette, où se nouent les fils d’une double intrigue. Les faux-semblants s’accumulent dans des jeux de miroir qui renvoient les lecteurs, sous le couvert du roman policier, aux textes et aux thèmes colettiens, en toute complicité. “Tout ce qui est incompréhensible ne laisse pas d’être” rappelle l’énigmatique épigraphe. Par le biais de la parodie, je souhaite partager l’émerveillement de la découverte d’un “univers de plus” – un univers de divertissement qui nous remet en mémoire l’attention passionnée avec laquelle nous tournions les pages d’un livre aimé quand nous étions enfants. J’écris parce que j’ai lu. (Estelle Monbrun) ” Au fil des pages, le récit se corse à loisir. Les intrigues s’embrouillent à merveille dans un dosage habilement contrôlé, qui maintient le lecteur dans un suspens haletant. Jusqu’à la dernière page, le secret est jalousement gardé et les révélations de l’enquête s’avèrent surprenantes. ” Le Journal du dimanche Musée Colette, Saint-Sauveur-en-Puisaye : Me Richelot, notaire chargé de la succession de l’écrivain, gît au milieu de la bibliothèque. Suicide, probablement. Antoine Desvrilles, un des participants au séminaire consacré à ” La naissance de Claudine “, en promenade dans les étangs voisins, tombe sur le cadavre de Julie Broussaud, une employée de la mairie au passé mystérieux… Un autre suicide ? L’enquête du commissaire Foucheroux et de l’inspecteur Djemani met au jour d’anciennes affaires politico-financières doublées d’un trafic de cobayes humains destiné à mettre au point un produit miracle, le Juvenex… Cette introduction jubilatoire à l’univers de Colette offre, en prime, l’amorce d’une nouvelle policière écrite par sa propre fille. Pour son troisième roman, Estelle Monbrun (Meurtre chez Tante Léonie, Meurtre à Petite Plaisance, édition V Hamy, 1994 et 1998), s’est associée à Anaïs Coste, pseudonyme d’une universitaire spécialiste de Colette.