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Mort d’un parfait bilingue

3,50

La pureté et le pacifisme ne peuvent rien contre l’instinct de survie. Sans être un enfant de chour, le narrateur de ce roman l’a durement expérimenté. Aujourd’hui, il raconte son histoire depuis le lit d’où il ne peut plus bouger. Dans un monde défiguré par la guerre, au milieu d’hommes de toutes origines – Coréens et Slovènes, Vietnamiens et Japonais -, notre héros s’est retrouvé, suite à un geste inconsidéré dicté par la passion, confronté au cynisme d’une société dénaturée. Tueur à gages malgré lui, il a dû faire face à des chaînes de télévision truquées, à l’utilisation du corps humain, à la rivalité sans merci qui domine le show-biz. Bref, toute une sale guerre que Thomas Gunzig relate, à la fois comique et terriblement noir. Baroque, prenant, un roman qui vous fera envisager l’avenir sans illusions. «Maintenant on se demandait vraiment quel effet pouvait bien faire une balle dans le ventre ou un éclat d’obus dans la figure. On se demandait comment c’était une vie sans jambes ou sans bras, une vie à plus rien y voir et enfin à quoi ça pouvait servir qu’on se les gèle, qu’on nous réveille à des heures impossibles, que les camions militaires soient aussi pourris, si ça aidait à gagner la guerre ou si c’était juste à l’image de l’univers, nul du centre à la périphérie.»Les aventures d’un jeune homme, amoureux par nature, cruel par instinct de survie et ironique par nécessité, au pays de la sale guerre. Quelque part entre “Mash” (le film de Robert Altman), les BD de Bilal et les récits rocambolesques de Vincent Ravalec, ce jeune Bruxellois à la veine romanesque ravageuse et épique plonge un jeune mercenaire dans les abominables soubresauts d’une guerre sans nom. Les virées d’une chanteuse de tubes débiles dans les casernes et les exactions d’un commando de miliciens sont retransmises chaque jour à la télévision. Dans la peinture impitoyable de ce petit monde de mafieux interlopes, sous-off déglingués par les tortures turques ou parrains rongés par la jalousie, Thomas Guntzig se revèle un démiurge surdoué. Mort d’un parfait bilingue, premier roman, a reçu le prix international du Club-Méd 2001 et le prix Victor-Rossel 2001.

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782070421725

ISNB 10 : 2070421724

Nombre de pages : 304

Éditeur : Gallimard

État du livre : bon état

Reliure : poche

Poids : 165 gr

Largeur : 11 cm

Longueur : 18.01 cm

Épaisseur : 1.19 cm

Auteur : Thomas Gunzig

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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