Noces de soufre

Dans ses romans noirs, Jean Amila choisit souvent de mettre en scène des personnages ordinaires dont il se plaît à décrire le quotidien et la révolte à l’égard des règles de la société. Dans Noces de soufre, Annette Letellier a vingt-quatre ans, un petit garçon et elle loue avec sa mère pour les deux mois d’été un chalet pour les vacances et sa convalescence. Car la dernière année qu’elle vient de traverser a été très dure: elle a appris que son mari avait une maîtresse et elle sort tout juste d’une sévère dépression nerveuse. Un matin, elle est réveillée très tôt par sa mère. La police l’attend en bas car son mari, André, a péri dans un accident de voiture. Il a aussi commis un cambriolage à l’agence où il travaillait et Annette est soupçonnée de complicité. Mais elle flaire qu’un policier a peut-être abattu son mari pour lui voler son butin, puis maquiller ce crime en accident. Elle s’allie avec la maîtresse d’André contre la police pour découvrir la vérité. Annette reconnut le corps carbonisé. Sans émotion. Ce mariage n’avait jamais été une réussite.Mais flairer qu’un flic avait pu abattre l’époux-voleur, prendre les millions et maquiller le crime en accident, c’était déplaisant.Il fallait donc que les femmes, épouse et maîtresse, s’unissent contre la police. Pour le meilleur et pour le pire.