Que cherchez vous ?

Filtre

Ouest contre Ouest

5,25

“Qui est ami ? Qui est ennemi ? Qui sommes-nous ? Un grand débat stratégique s’est ouvert avec fracas. Il dominera la décennie qui vient”. Le fracas dont parle André Glucksmann dans son dernier ouvrage Ouest contre Ouest, c’est bien évidemment le chaos retentissant de la chute des tours du World Trade Center. Pour le philosophe cet événement majeur doit nous mettre face à de nouvelles interrogations : soit nous défendons une histoire et une culture de la civilisation, héritière de la pensée hellénique et de l’esprit des Lumières, soit nous concédons à un nihilisme, celui du terrorisme qui nie la liberté individuelle qui est notre droit le plus fondamental”. Après son Dostoïevski à Manhattan où il démontrait que le terrorisme n’est pas tant une question d’organisation et de planification politique qu’une question de volonté et de détermination, le philosophe André Glucksmann continue d’interroger le phénomène du 11 septembre. L’événement retentissant place tout homme conscient et responsable comme à la croisée des chemins. L’éthique de la responsabilité qui en découle n’est pas mince. Pour lui, le 11 septembre est effectivement un événement majeur en ce sens qu’il pose la question de l’avenir de l’humanité. Ne pas prendre la mesure de ce changement, de ce basculement d’ordre des choses et d’ordre du monde, reviendrait à croire que rien ne s’est passé. Au nom d’une casuistique qui engage à ne pas se tromper d’ennemi, le philosophe apporte son soutien à l’administration Bush. Quand bien même Glucksmann ne se revendiquerait pas d’une idéologie politique proaméricaine, il déplore et critique une position politique française passéiste et manquant de réalisme. La vraie portée philosophique de cet essai, c’est-à-dire sa portée dérangeante, celle qui pousse à penser plus loin que nos certitudes habituelles, touche au cœur de nos consciences. Dans Ouest contre Ouest Glucksmann avance qu’une guerre idéologique se joue chez nous, en Occident, opposant “les attardés du 10 septembre et les réveillés du 11”. Vif et polémique, cet essai cherche à empoigner et à comprendre au présent les conflits de notre monde. La dangerosité de la situation réclamant pour le philosophe plus de discernement de notre part que de simples vœux pacifistes et malheureusement utopistes. Le livre d’André Glucskmann ouvre un débat essentiel sur la signification de nos engagements contemporains. –Denis Gombert La guerre d’Irak n’a pas fini de laisser ses traces et de diviser le monde. Avons-nous bien choisi nos alliés ? Pour André Glucksmann, la question n’est pas multipolarité ou unipolarité, mais nihilisme ou civilisation. Il a souvent eu tort d’avoir raison trop tôt. Polémiste implacable, André Glucksmann déboulonna jadis la philosophie marxiste qui fascinait une gauche aveugle et sourde aux combats dissidents contre le communisme. Fidèle à sa méthode, il en appelle de la réalité contre les fictions commodes, des enchaînés et des victimes contre ceux qui parlent en leur nom sans les entendre. Sensible aux vérités cruelles de l’actualité, il ne s’accepterait pas d’être gardien du sommeil de ses concitoyens. Il compta parmi les très rares Français qui jugèrent plus important de s’opposer à Saddam Hussein qu’à George Bush, et souhaitèrent la chute “de gré ou de force” de l’immonde dictature de Bagdad. Sa critique des flottements et des contradictions du “camp de la paix” introduit un grand débat stratégique transatlantique qui dominera les dix années à venir. André Glucksmann est un des très rares qui eurent le courage de tenir tête au vaste consensus français, qui allait du Quai d’Orsay au Parti communiste et au-delà. Aujourd’hui, il persiste et signe, sans oublier d’expliquer et d’argumenter … Si Glucksmann remercie les Américains et leurs alliés d’être intervenus en Irak, c’est d’abord parce que la fin d’une terreur sanglante comme celle de Saddam Hussein est eu soi une bonne chose. Ce qui abasourdit le philosophe : que tant de gens, dans les rues françaises, les bureaux des ministères ou des rédactions, aient pu oublier cette évidence première. Comment en est-on arrivé à considérer que l’ennemi principal était Bush, et non pas Saddam ? … Finalement, ce qui obsède le philosophe, et lui fait adopter ces positions radicales, c’est encore et toujours la menace d’une destruction de l’humanité. Sa pensée naît de la conscience effarée des puissances de mort, de leur efficacité. R160019874. OUEST CONTRE OUEST. 2003. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 208 pages.. . . . Classification Dewey : 320-Science politique Used Book in Good Condition

Disponibilité : 1 en stock

ISBN 13 : 9782259199438

ISNB 10 : 2259199437

Nombre de pages : 208

Éditeur : Plon

État du livre : bon état

Reliure : broché

Poids : 280 gr

Largeur : 14.2 cm

Longueur : 22.71 cm

Épaisseur : 1.8 cm

Auteur : André Glucksmann

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

Articles similaires

Les livres présentés sur notre site
ne sont pas en magasin.

Si vous trouvez votre bonheur sur notre site, commandez en ligne et venez chercher en magasin

Parrainer un ami
0
0
Votre panier
Votre panier est videRetourner vers la boutique
Calculez les frais de port
Appliquer le code promo

Inscrivez-vous à notre newsletter

S'inscrire

Notre adresse

108 Rue du Grand Péril
7090 Hennuyères

Horaires

Mardi, mercredi et vendredi
de 13h à 18h
et le samedi de 10h à 18h