Pour tout l’or du monde

Il a plus souvent été du côté des « ours et des taureaux qui prennent un malin plaisir à dépecer le mouton »… Et pourtant, en plein cour de la crise financière, Sam Ventura, le héros d’Un trader ne meurt jamais, se retrouve lui aussi victime de Bernoff, l’« escroc du siècle ». Et son associé se suicide en lui laissant un étrange testament : « J’ai une certitude : Bernoff n’est qu’un pion. Quelqu’un est derrière lui, un maître du monde, une main assassine qui va ressurgir pour lancer une attaque massive. L’argent ne s’est pas envolé. Quelqu’un l’a volé. Et va l’utiliser. Ce sera sanglant. Tu dois tout faire pour empêcher que cela se produise.» Sam va donc, de proie, redevenir chasseur. Son objectif ? Arrêter avant qu’il soit trop tard ce qui se révélera au fil du roman être la plus grosse manipulation financière de tous les temps, orchestrée par les Chinois qui, en se rendant maîtres de tout l’or du monde, entendent bien prendre la place de la première puissance mondiale. Entouré d’une équipe de choc – un jeune trader bourré d’ambitions et d’intuitions (comme lui vingt ans plus tôt), une supercrack en informatique, un des journalistes d’investigation du Watergate et sa vieille complice Sunee, financière surdouée retirée des marchés -, Sam a soixante dix-huit jours pour réussir cette mission impossible, son ultime coup de poker. Le plus risqué de sa carrière, mais le plus excitant…