Prières exaucées : Suivi de lettres inédites de l’auteur à propos de Prières exaucées

Ces « Prières exaucées » – que Truman Capote avait annoncées plus de vingt ans avant sa mort – composent sans doute le plus célèbre des livres inachevés de la littérature américaine. Le héros en est un certain P.B Jones, individu amoral et bisexuel, né d’on ne sait qui, et échappé de son orphelinat à l’âge de treize ans. Depuis, P.B Jones n’a vécu que de ses charmes et de son humour grinçant, il se vautre dans le scandale, il est devenu le pur symptôme d’une époque submergée par ses propres nausées. Au fil de son destin extravagant, on croisera de belles femmes intelligentes, des désaxés, et une foule d’époux sadiques qui semblent égarés dans une rumeur de ragots douteux ou infâmes. Pourtant, ce héros séduit, on se prend à l’aimer, on maudit l’infortune qui nous prive de sa présence au bout de ce livre que Capote écrivit dans la grâce, au sommet de son art. Cette nouvelle édition est complétée de huit lettres inédites de Truman Capote à propos de son livre. Prières exaucées, annoncé par Capote plus de vingt ans avant sa mort comme son chef-d’œuvre proustien, est un roman avorté, scandaleux avant même sa parution, et posthume. Son héros, luron dénommé P.B. Jones, est orphelin, amoral, bisexuel : écrivain raté, il vit de ses charmes et de son humour. Au fil de ses tribulations entre New York, Paris et Tanger, on croise des époux dépravés, de jolies désaxées. On tombe aussi sur ” ce louchon de Sartre et sa taupe de Beauvoir ” peints au curare. Capote, mort en 1984, se croyait tout permis. Son talent toxique lui donnait tous les droits. Voici une galerie de ” monstres à l’état pur “, un bottin mondain vengeur, sexuel, drôlement suicidaire. Bref, un cauchemar américain. Cette nouvelle édition est complétée de huit lettres inédites de Truman Capote à propos de son livre.