Princesse Cristina (sous blister)

En 1830, une princesse italienne de vingt-deux ans, Cristina Belgiojoso, traverse clandestinement la frontière française et gagne le pays de la liberté. Privée de passeport par l’autorité autrichienne qui règne sur la Lombardie, sa fortune confisquée, elle a décidé de lutter pour l’unification de l’Italie, loin d’un mari séduisant mais joueur et débauché. Et commence un destin extraordinaire ! Cristina survit d’abord grâce à ses talents de portraitiste, et fait vite des ravages dans le Paris du bel canto et des salons littéraires. Cette jeune femme au visage d’une pâleur extrême et aux yeux noir passion enchante le vieux La Fayette, inspire Balzac, séduit Heine, Musset, Liszt et George Sand, s’attire la sympathie du futur Napoléon III. Journaliste à la plume acerbe, elle fait le tour des harems de Turquie, s’inquiète du sort des épouses enfermées, demande que les filles puissent faire des études, défend les ouvriers agricoles. Première patronne de presse de l’Histoire, elle rallie tous les partisans de l’unité italienne autour de ses périodiques. Et quand Milan se soulève contre les Autrichiens, on la retrouve sur les barricades ! Qui pourrait inventer une pareille héroïne de roman ?