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Une aventure rocambolesque de… Tome 1 : Sigmund Freud – Le temps de chien

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Ceux qui pensaient que l’on connaissait tout de la vie formidable de Sigmund Freud se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au complexe d’Œdipe. Qui savait que l’éminent inventeur de la psychanalyse avait traversé l’Atlantique pour évangéliser l’Amérique ? Heureusement que Larcenet est là, tiens ! Or donc, un jour, l’ami Sigmund pose le pied sur le continent américain, accompagné de son fidèle Igor (une sorte de Sancho Pança qui aurait remplacé son âne par une bicyclette, pour vous donner une idée). Sigmund jubile comme pas deux : pensez donc, “un continent presque neuf à psychanalyser”, ça ne se refuse pas ! “Le challenge d’une vie”, comme il dit. Le voilà emballé rien qu’à l’idée de sortir ce pays de la barbarie. Igor, lui, est moyennement enthousiaste : “ce voyage expérimental promet d’être riche en plumes et en goudron”, laisse-t-il échapper dans un accès de pessimisme. Qu’à cela ne tienne : voilà nos deux héros partis à l’assaut de l’inconscient américain – lequel ne sait pas encore ce qui l’attend. “Névroses en tout genre, psychoses en gros et demi-gros. C’est mon rayon”, dit Sigmund avec enthousiasme à chaque fois qu’il se présente à un inconnu. En chemin, ils croisent un chien errant à la recherche de son âme, mangent des struklis (une recette de la maman d’Igor) et apprennent à maîtriser les subtilités du langage des cow-boys (“fallait pas nous briser les valseuses, pied-tendre !”, hurle même Sigmund à un moment, converti au charme de ce franc-parler typiquement américain). L’ami Sigmund s’efforce de pratiquer son métier et de psychanalyser les garçons vachers qu’il rencontre, mais les bougres ne se laissent pas faire (“nous progressons”, dit-il à chaque fois qu’il s’éloigne justement de son objectif). Bref, ils découvrent la vraie vie, loin des “vieilles peaux viennoises hystériques”. Et Freud apprend son métier, en attendant de devenir la sommité que tout le monde connaît aujourd’hui… Le lecteur l’aura compris : il nage ici en plein dans l’un de ces délires dont Manu Larcenet est coutumier. Larcenet ? Ce garçon que Freud aurait sûrement adoré psychanalyser est l’auteur des désopilantes aventures de Bill Baroud, l’espion parodique né dans les pages du mensuel Fluide glacial. Histoire d’être tout de même un petit peu sérieux, il nous délivre au passage sa vision de l’impérialisme américain rampant et triomphant, et c’est drôlement bien vu et drôlement émouvant… “Nous progressons”, n’aurait pas manqué de dire Sigmund sentencieusement s’il avait eu la chance de lire du Larcenet… –Philippe Actère Sigmund Freud en a marre des rombières hystériques. Il décide de tester un continent neuf et d’exercer ses talents sur les garçons vachers. Il débarque donc en Amérique avec son fidèle assistant Igor, qui râle : à Vienne, c’était la gloire et la belle vie, et les voilà dans un pays hostile, plein de scorpions et de tueurs mexicains. Sigmund, ce qui l’inquiète, c’est l’absence de divans. Pendant ce temps, le pauvre clébard Spot subit les pires sévices au pénitencier de Pessimistic Lines, spécialisé dans les chiens errants. Tous les dimanches, le curé leur rappelle pourquoi ils sont dans la mouise : ils n’ont pas d’âme. Donc, Spot veut une âme, qu’il va aller chercher auprès du chaman de Tacomo. Pour ce faire, il s’évade du pénitencier. On ne présente plus Sigmund Freud, mais lui, il se présente : ” Psychanalyste viennois de renommée mondiale, névroses en tout genre, psychoses en gros et demi-gros. ” Malgré tout, depuis qu’il questionne les autochtones sur leur enfance et leur maman ? généralement violée et assassinée ?, le résultat est affligeant. ” Nous progressons “, dit-il néanmoins chaque fois qu’il s’enfonce. Ce qui cloche, c’est l’aspect un peu brutal du vécu de chacun : ce pays ne compte que des victimes et des bourreaux. Les bourreaux sont infréquentables, et les victimes trop résignées pour que la cure porte ses fruits. Mais pas question de rentrer bredouille à Vienne. Sigmund tient à psychanalyser un Américain ? ” même un tout petit ferait l’affaire ” ? et il jure d’essorer à fond le prochain névrosé qu’il croise sur sa route. Le névrosé, c’est Spot, le chien qui veut une âme. Un rêve de psy ! D’après Sigmund, les vieux barbons de l’Académie vont être verts. D’après Igor, ils vont plutôt crever de rire. ” M’en fous, j’les nique “, répond sobrement Sigmund. Le bon, la brute et le divan. Les cheminements alambiqués (et monomaniaques) du psychanalyste parachuté dans un monde sans foi ni loi, voilà un choc intéressant. Par exemple, si les gardiens du pénitencier (des tueurs nés) s’acharnent sur le chien, c’est qu’ils nous font ” un caprice anal probablement d’ordre traumatique “, avance Sigmund. ” Nous progressons. ” Pour sa première BD en solitaire chez Dargaud, Larcenet nous offre un western hilarant, une page mal connue (et passablement loufoque) de la vie de Sigmund Freud, et une belle histoire d’amitié entre un homme et un chien.

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ISBN 13 : 9782205052916

ISNB 10 : 2205052918

Nombre de pages : 48

Éditeur : Dargaud

État du livre : bon état

Reliure : relié

Poids : 419 gr

Largeur : 22.61 cm

Longueur : 29.79 cm

Épaisseur : 0.89 cm

Auteur : Manu Larcenet

L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.

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