Les livres féministes à lire ou relire

Ce classique de la pensée féministe est publié en 1949 en deux tomes et expose une vision du féminisme incluant les hommes. Simone de Beauvoir évoque l’existentialisme et développe l’idée selon laquelle les femmes sont réduites à un stade inférieur à cause d’un monde patriarcal mais aussi à cause de leur passivité et de leur manque d’ambition. Pour elle, l’émancipation féminine ne se fera qu’avec les hommes mais surtout en permettant aux femmes de contrôler leur utérus et de travailler.

Dans ce livre, Mona Chollet tente de comprendre les règles imposées aux femmes au sein de la société. Elle y dénonce l’aliénation féminine que véhiculent la presse féminine, les séries télévisées ou la chirurgie esthétique.

Virginie Despentes revisite la place des femmes dans la société occidentale;
« J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs, ceux qui voudraient l’être mais ne savent pas s’y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l’idéal de la femme blanche séduisante qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu’il n’existe pas. » : voilà qui résume la plume puissante et provocatrice de Virginie Despentes, qui réfléchit sur le statut de la femme dans la société occidentale et évoque les violences à l’encontre des femmes et le viol dont elle a été victime.

Margaret Atwood publie ce roman en 1985, beaucoup le considère comme un chef-d’oeuvre d’anticipation. 
Nous sommes dans un futur sombre où  les femmes sont en voie de disparition et classées dans trois catégories, les Épouses, puissantes, les Marthas, sorte de domestiques, et les Servantes, dédiées à la reproduction.  June est l’une d’entre elles, et raconte son histoire…

Quelle femme peut se targuer d’avoir sa « chambre à soi » ? Sa chambre à soi, c’est son espace privé, physique ou mental, nécessaire pour permettre aux femmes de s’émanciper, notamment à travers l’éducation. Un pamphlet anglais, un classique.

Fondatrice d’un féminisme moderne, Benoîte Groult signe ici une oeuvre forte et convaincante sur la nécessité de se battre pour conserver ses droits. Il y est question de  la condition féminine en 1975, aujourd’hui ses écrits n’ont pas pris une ride…

Comment les droits des femmes ont évolué ? Quelle est la place de la femme et celle de ses libertés fondamentales telles que l’avortement en France ? « La cause des femmes » est signé Gisèle Halimi, grande avocate et militante féministe reconnue.

“La ligue des super féministes” s’adresse aux enfants dès 10 ans et aborde des thèmes inédits en jeunesse: la représentation, le sexisme, le consentement, le corps des filles, les notions de genre et d’identité sexuelle. Les chapitres sont complétés par des pages d’outils théoriques indispensables à tout âge (argumentaires, test de Bechdel…) qui font de cette BD un véritable guide d’autodéfense, salutaire à l’âge où s’installent les stéréotypes sexistes.