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Marguerite Duras nous a quittée il y a 25 ans.

Ce 3 mars signe les 25 ans de la disparition de Marguerite Duras, née Donnadieu, femme de lettres, dramaturge, scénariste et réalisatrice française, elle est née en Indochine Française en 1914.

Marguerite Duras• Crédits :  Jacques Haillot – Getty

Révélée en 1950 par le roman “Un barrage contre le pacifique”, c’est pourtant son auto-fiction sur les expériences sexuelles et amoureuses de son adolescence dans l’Indochine des années 1930, “L’Amant”, Prix Goncourt 1984, et que l’on retiendra le plus.

Elle écrit aussi pour le théâtre, souvent des adaptations de ses romans, et pour le cinéma, en 1959 elle écrit le scénario et les dialogues du film « Hiroshima mon amour » d’Alain Resnais, scénario qui lui vaut d’être nommée pour l’Oscar du meilleur scénario original. 

Marguerite quitte l’Indochine en 1931, une fois son baccalauréat de Philosophie obtenu ; et s’inscrit à la faculté de droit, rue Saint-Jacques. 
À cette époque, elle rencontre Robert Antelme avec lequel elle se marie en septembre 1939, Robert est ensuite mobilisé dans l’armée. 

C’est en 1943 que Marguerite se met à l’écriture, elle écrit son premier roman « Les Impudents », qu’elle signe du nom de Duras, village où se trouve la maison paternelle.

Dionys Mascolo, Marguerite Duras et Robert Antelme

Robert, Dionys (son amant, puis mari) et elle se mettent au service de la Résistance et se lient à François Mitterand. 

Le 1er juin 1944, son groupe tombe dans un guet-apens et Robert est arrêté par la Gestapo, Marguerite, elle, s’échappe.
Au lendemain du débarquement, elle apprend que son mari a été emmené à Compiègne d’où partent les trains pour les camps de concentration, Robert sera déporté à Dachau. 

À cette époque, elle écrit les « Cahiers de la Guerre » qui serviront de contenu au livre « La Douleur » publié en 1985.

En 1977, elle est l’un des rares intellectuels sollicités à refuser de signer la pétition concernant la majorité sexuelle écrite par Gabriel Matzneff. 


Marguerite Duras sombre dans l’alcool, en 1980 elle est transportée à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye et reste hospitalisée pendant cinq semaines.
Mais après six mois d’abstinence, elle sombre une nouvelle fois.

Elle entretiendra peu après une relation avec Yann Andréa Steiner, de trente huit ans son cadet, une relation passionnée qui durera jusqu’à sa mort en 1996 : il racontera ensuite l’histoire de leur relation dans le livre « Cet amour-là ». 

Marguerite Duras et Yann Andréa

En 1987, prisonnière de l’alcool, elle tente de donner une explication à son alcoolisme dans « La vie matérielle ».
La même année, elle refuse de comparer dans le procès de Klaus Barbie. 

En octobre 1988, elle est à nouveau hospitalisée, souffrant d’emphysème, elle subit une trachéotomie et est plongée dans un coma artificiel, dont elle ne sortira que cinq mois plus tard.
Pendant ce temps, le réalisateur Jean-Jacques Annaud accepte de réaliser l’adaptation du roman « L‘Amant »,  lorsque Marguerite sort de l’hôpital la collaboration avec le cinéaste tourne court.
Suite à cet échec, elle s’empresse de réécrire « L’amant de la chine du Nord » qui est publié en 1991, juste avant la sortie du film. 

En 1995 sort sont ultime opus « C’est tout », un ensemble de propos recueillis par Yann Andréa, puisque Marguerite a des difficultés physiques pour écrire. 

Elle s’éteint le dimanche 3 mars 1996 à l’âge de 81 ans. 
Elle est enterrée au cimetière Montparnasse, sur sa tombe, son nom de plume, deux dates et ses initiales M D. 

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