La Quatrième Main
3,20€
“Patrick Wallingford ne faisait jamais le premier pas, et pourtant il inspirait un trouble érotique et un désir hors norme – même lorsqu’on le surprenait à donner sa main gauche en pâture aux lions. Il aimantait les femmes de tous âges et de tous horizons ; même quand il gisait évanoui, il présentait un danger pour le sexe féminin. ” D’un côté donc, le reporter Patrick Wallingford au charme irrésistible, dont la main gauche est emportée par le lion d’un cirque indien devant des milliers de téléspectateurs. De l’autre, la récente veuve d’un ardent supporter des Packers, native du Wisconsin, disposée à céder la main gauche de son défunt mari contre un droit de visite de ladite main et une fécondation des plus officieuses. Pour corser le tout, la greffe est opérée par un brillantissime chirurgien de Boston dont la maigreur semble avoir quelque chose de compulsif, marathonien, ornithologue amateur, granivore et propriétaire d’un chien coprophage, divorcé depuis six mois, et dont le principal souci consiste à obtenir l’affection de son jeune fils envers et contre les mises en garde de son ex-femme. Un récit sur la perte et la récupération, sur la révélation de la paternité, sur la remise en cause individuelle, sur la capacité à assumer et à changer son existence, parsemé de digressions éthiques et médicales. Un roman ” irvingien ” en diable, dans la pure lignée du Monde selon Garp et de L’Ouvre de Dieu, la Part du Diable, que les inconditionnels de l’auteur sauront apprécier à sa juste mesure. Patrick Wallingford fait un rêve: il est couché sur le ponton d’un lac vert émeraude et une femme à la voix sensuelle, qu’il entend sans la voir, lui propose de retirer leurs maillots mouillés. C’est qu’il est sous le coup d’un puissant analgésique, administré après qu’un lion lui a avalé la main gauche lors d’un reportage sur un cirque, en Inde… Avec sa verve drolatique, John Irving nous raconte la rencontre entre ce candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l’anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme, et enfin une sirène vêtue d’un sweat-shirt vert, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l’âge d’homme – de père – par l’attraction d’un être et d’un lieu magnétiques. Et si l’auteur cherchait à nous prouver que la force du désir est la plus magique des prothèses? Traduit de l’anglais (État-Unis) par Josée Kamoun Tout au long du récit, on reconnaît des thèmes chers à Irving : l’Inde, le cirque, l’échange des destins, l’obstétrique, l’amour né de l’infortune, l’émotion de l’incongru, la pastorale américaine. Mais ce qui frappe, une fois encore, chez l’auteur du “Monde selon Garp”, c’est un vitalisme de lutteur obsédé par les germinations, la reproduction, l’innocence perdue du sexe … “La quatrième main”, c’est celle de l’Amérique perdue et rêvée. La greffe ne prend plus, et pourtant l’espoir d’un amour existe encore au-delà de la frontière.
Disponibilité : 1 en stock
ISBN 13 : 9782020604178
ISNB 10 : 2020604175
Nombre de pages : 384
Éditeur : Seuil
État du livre : bon état
Reliure : poche
Poids : 185 gr
Largeur : 11 cm
Longueur : 17.91 cm
Épaisseur : 1.8 cm
Auteur : John Irving
L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.
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