Mon cas personnel
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L’être qui jusqu’alors vous aimait vous lance un matin au visage un mot, une phrase ou même une porte et termine ainsi votre histoire dans l’instant. A moins que ce ne soit vous qui, par courage ou par folie, en décidiez, mais finalement c’est la même chose, l’amour bascule vers la rupture. Pour Alain Conlang, la solitude est une angoisse, l’abandon une obsession, et il lui semble préférable de vivre un amour sans passion plutôt que de ne rien vivre du tout. Malgré son humour et sa bonne éducation, il constate que son point de vue est par beaucoup partagé et, anticipant sur la rupture, il met au point une méthode : comment survivre au chagrin d’amour ou ne plus souffrir pour de mauvaises raisons. Photocopiée, distribuée, sa méthode remporte un immense succès. Alain Conlang devient gourou, homme d’affaires, analyste à ses heures et de plus en plus amoureux. Dans ce troisième roman, Ilan Duran Cohen s’impose encore davantage dans le territoire du tendre et de l’humour. La singulière aventure d’Alain Conlang au coeur de la vie des autres, ses errances amoureuses et sa fragilité atavique viennent ici faire écho à l’extrême sensibilité d’une relation familiale dépeinte avec la délicatesse d’une douce métaphore. Les livres d’Ilan Duran Cohen sont toujours détonants dans le paysage littéraire. Celui-ci n’échappe pas à la règle ! Qu’on en juge : Alain Conlang est un anonyme dans la foule. Fils de parfumeur, fleurant le “sent-bon”, il était surnommé “le pédé” par ses petits camarades de classe. Loin de le blesser, ce surnom aux sonorités proches de pépé et de bébé lui plaisait beaucoup ! Devenu homosexuel, il sourit à ce souvenir. Aujourd’hui, il est l’inventeur d’une “méthode” (qui porte son nom), permettant de remonter des abîmes tous les délaissés qu’une histoire d’amour a jeté sur le carreau. Rien de bien lucratif mais c’est là quelque chose qui l’occupe quand il ne partage pas son temps avec Hervé, son ex-directeur des ressources humaines, qui l’a flanqué à la porte pour mieux l’avoir sous sa couette ! Un temps qu’il vit aussi avec Nathalie, féministe engagée avec laquelle il a signé un contrat de… géniteur, en tant qu’indispensable gamète ! Sans oublier ses parents, gentil couple vieillissant, traînant son Alzheimer, pour lesquels il a balisé l’appartement ! En somme, une joyeuse ménagerie incohérente autour d’un homme fragile franchement singulier, en quête d’amour, hanté par l’abandon. Avec la même verve déployée dans Le Fils de la sardine, Ilan Duran Cohen poursuit ainsi sa réflexion sur les rapports humains. Entre humour et ironie. On ne s’en plaindra pas ! –Céline Darner Après “Le Fils de la sardine”, Ilan Duran Cohen poursuit son étude à la loupe des sentiments humains. Il s’accroche à l’humour pour ne pas pleurer, pratique la dérision pour éviter de sombrer. Son héros, ni vraiment sympathique ni totalement émouvant, est un nombriliste de grande classe, un égoïste XXL qui a le don de se mépriser copieusement, juste avant d’entonner la supplique des laissés-pour-compte. Mais doit-on avoir pitié d’un contrôleur de gestion qui éclate en sanglots pour une vétille ?
Disponibilité : 2 en stock
ISBN 13 : 9782742739233
ISNB 10 : 2742739238
Nombre de pages : 207
Éditeur : Actes Sud
État du livre : bon état
Reliure : broché
Poids : 230 gr
Largeur : 11.51 cm
Longueur : 21.69 cm
Épaisseur : 1.6 cm
Auteur : Ilan Duran Cohen
L’édition livrée peut éventuellement différer de celle commandée.
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