Jules Renard est un écrivain et auteur dramatique Français, né le 22 février 1864 et mort le 22 mai 1910 à l’âge de 46 ans.
Fils d’un entrepreneur de travaux publics, il est le dernier de la fratrie, sa soeur aînée, Amélie (décédée en 1858), son autre soeur, Amélie également (née en 1859) et son frère Maurice (né en 1862), il est rejeté par sa mère dès son plus jeune âge.
Jules Renard ne connaît pas tout de suite le succès, bien qu’il fréquente les milieux littéraires et publie quelques textes, il survit grâce à une pension que lui versent ses parents, période racontée dans « Les Cloportes ».
En 1888, il conclut un mariage de raison avec Marie Morneau, de cette union qui se révèle heureuse, naît Jean-François (1889) et Julie Marie (1892).
En 1889, Renard est un des principaux actionnaires de « Mercure de France », une revue française, il est à la fois critique et prosateur, rédacteur en chef et administrateur.
C’est avec “L’Écornilleur“, publié en 1892, que le succès arrive.
Il entre à La Société des gens de lettres en 1894 et rédige, dans la foulée, “Poil de Carotte“.
L’année suivante il se lie d’amitié avec Edmond Rostand, admiratif de ses écrits, notamment “Cyrano de Bergerac”, il assiste d’ailleurs à la première de la pièce et y détecte un véritable Chef-d’oeuvre.
En 1900, Jules Renard est élu conseiller municipal de Chaumot et obtient la légion d’honneur. En mai 1904, succédant à son père décédé, il devient maire de Chitry.
Elu sur une liste républicaine, il s’engage dans la lutte contre l’ignorance, il instaure d’ailleurs la gratuité des fournitures scolaires. .
Lors de l’affaire Dreyfus, il soutient Emile Zola. Il se révèle également un admirateur enthousiaste de Victor Hugo.
Il est élu membre de l’Académie Goncourt en 1907, et prend cette charge très au sérieux participant à toutes les réunions.
Jules Renard meurt d’artériosclérose (durcissement progressif des artères) à l’âge de 46 ans.
Sa tombe (à Chritry-les-Mines) forme un livre ouvert que l’auteur a fait tailler en 1900 après le décès de son frère Maurice.
Son journal, qu’il rédige de 1897 à 1910, et publié de façon posthume, constitue un témoignage précieux sur la vie littéraire de la Belle Époque.
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