L’exécuteur, tome 34 : Mardi massacre

Lorsque la Mafia avait provoque la mort de la mère, du père et de la sœur de Mack Bolan, elle ignorait une chose : au Viêt nam, ses copains avaient surnommé Mack Bolan, le tireur d’élite, L’EXÉCUTEUR.
La vengeance de Mack Bolan était simple et féroce : TUER.TUER.TUER.

Ils étaient nus tous les deux. Lui, une trentaine d’années environ, long, délié et bien musclé.
Elle, une môme, guère plus, avec de beaux cheveux soyeux tout ébouriffés et un joli visage reflétant l’expression effarée de quelqu’un réveillé en
sursaut essayant de comprendre ce qui arrive.
L’homme était furieux. Il se redressa brusquement pour tirer le drap et se retrouva plaqué à son lit par un pied posé sur sa poitrine nue.
— Gaffe, lâcha l’Exécuteur, pas un mot !
Le gars maugréa vaguement quelque chose d’inintelligible qui se voulait menaçant et jeta une œillade nerveuse vers la fille.
Il s’appelait Terry Fortune – Tanto Fortunelli, pour l’état civil – et avait fait ses classes avec Jersey Jake Natti, une ordure connue comme tueur indépendant, prêt à tout moyennant pognon en quantité suffisante, bordille de renom plus sournoise qu’un serpent et deux fois plus dangereux.